Et voilà nous y sommes. C’était hier et pourtant j’ai l’impression que c’était il y a 1000 ans tellement c’est une évidence.
Le temps a filé sans qu’on s’en aperçoive.
La date a sonné : tu fêtes ta première année.
La première année : comme sur un nuage
3 jours de retard, 20h de travail, 2h de poussée mais un joli cadeau à la clef.
Non sans peine tu es arrivée, tu as ouvert tes petits yeux fatigués et c’était comme une évidence.
Oui c’est bien toi qu’on attendait. Tous ces gens autour de toi qui te pèsent, vérifient que tu respires bien, te mesurent mais qui ne voient pas notre amour inconditionnel déjà si présent.
Quand tu es née, j’ai été transportée sur un petit nuage.
Bien perchée là-haut, peu de choses pouvaient m’atteindre ou me heurter.
Comme pour beaucoup d’autres choses je pensais redescendre de ce nuage féérique, rattrapée par le quotidien et la routine qui l’accompagne.
Mais en fait, quand je regarde en arrière, je suis toujours en hauteur.
Mon petit nuage de bonheur c’est toi.
Je mentirais si je disais que tout avait été facile. Les 12 derniers mois ont eu leur lot d’émotions, de joies, de doutes, de galères et d’apprentissage.
Si l’instinct maternel existe, être une maman n’est pas forcément inné. Pour autant, je ne peux pas me permettre un “raté”. Je ne peux finalement pas décider que ce projet est trop lourd à porter.
C’est ainsi, naturellement, mettant de côté les pressions internes et externes, que je me suis lancée corps et âme dans mon nouveau rôle de maman.
De toute façon c’était l’heure du biberon, pas le temps de me poser des questions, j’étais de suite dans l’action.
365 jours à te voir grandir
Ta première nuit, tes premières chutes, ton joli sourire édenté et ton rire qui cristallise les murs, ton langage bien à toi qu’on tente de décoder, tes “pâpâ” bien appuyés et tes “mamaman” quand le chat passe à tes côtés sont autant de bonheurs de chaque jour.
La découverte du monde tout au long de ton premier mois quand ouvrir tes petits yeux fatigués est déjà une épreuve en soi.
2 mois et tu souris aux anges, 3 mois et tu prends l’avion pour la toute première fois (début d’une série de vols longs courriers pour les prochains mois) et tu séduis les hôtesses ainsi que tous les passagers alentours avec ta sérénité.
Les mois continuent de passer et tu es un bébé de plus en plus agile : tu tiens ta tête toute seule maintenant, tu fais travailler tes cordes vocales en babillant avec tes hochets que maintenant tu sais tenir fermement.
À 6 mois, tu découvres les aliments. Fini le lait, je mange comme les grands !
L’année continue en voyage et tu fêtes tes 7 mois et demi à San Francisco, à 8 mois c’est 6 quenottes qui arrivent d’un coup et à 9 tu décides de t’asseoir toute seule, sans rien ni personne.
L’heure de l’indépendance a sonné avec la maîtrise parfaite du 4 pattes.
Et bientôt tes premiers pas…
Et maintenant, tu vas souffler ta première bougie. Comme à l’accoutumée je vais verser une petite larme, ton père va faire une blague et toi tu vas baver sur ton gâteau en gloussant.
C’est d’ailleurs pourquoi tu auras une part juste pour toi. Si ton père et moi y sommes habitués c’est juste histoire de ne pas faire fuir les invités.
12 mois de paradoxes
Cela fait maintenant 1 an que je suis comme un chamallow géant à m’attendrir quand je te vois dormir paisiblement. À avoir les yeux humides quand on célèbre tes “moiniversaires”. À pleurer pour de bon quand la fatigue prend le dessus.
1 an que je me retiens de rire quand je vois dans ton regard coquin que tu prépares une bêtise plus grosse que toi.
À ne pas rire pour de bon quand tu as finalement bel et bien vidé le paquet de lingettes, à tenter de garder mon sérieux quand je te dis “non” alors que mes yeux disent le contraire.
Une année entière à finalement apprécier me retrouver seule de temps en temps tout en me sentant privée d’une partie de moi quand tu n’es pas juste à côté de moi. Ces instants où je voulais du temps juste pour moi, même si ça signifiait en passer moins avec toi.
Des soirées où avec ton père on se disait qu’on serait bien sorti faire la fête avec les copains. Mais pas possible tu es là. Et à la fois, ton père et moi, on ne se verrait plus vivre sans toi.
Pendant ces derniers mois il y a eu des jours où j’ai eu envie de démissionner, de prendre un billet d’avion et de tout claquer. Mais sans penser une seule fois à ne pas t’embarquer dans mes valises.
Alors voilà, on y est. Tu as 1 an et même si tu es encore toute petite, même si tu ne comprends pas encore le sens de tous ces mots, je te le dis : tu es belle ma fille.
Non pas parce que tu portes une jolie robe ou grâce aux brillants qu’on a accroché à tes oreilles. Non pas seulement parce que tu as des billes bleues à la place des yeux et un sourire ravageur.
Tu es simplement belle dans ta découverte, dans ta naïveté et ta candeur, dans la malice que dégagent tes jolis yeux.
Vivement la prochaine année !
Au plaisir !
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