La grossesse c’est magique, l’accouchement devient le plus beau jour de ta vie, le retour à la maison c’est le bonheur… Vous les avez aussi entendues ces phrases toutes faites, qui même si elles sont vraies, font un peu cliché ?
Car la grossesse, l’accouchement, la maternité comportent aussi des désagréments. Des choses pour lesquelles on ne m’avait pas forcément prévenue.
Ou alors, prise dans l’euphorie de l’instant présent, j’ai assidûment appliqué la politique de l’autruche ?
Le jour de l’accouchement
Les premières vraies contractions ont commencé et se sont rapprochées, la poche des eaux s’est percée et me voilà en train de boucler la valise de la maternité en attendant que le futur papa revienne du bureau pour m’accompagner.
À la maternité, “bien” installée dans la chambre, la douleur s’intensifie et gentiment la sage femme se propose de me préparer un bain bien chaud, avec des bulles pour pouvoir m’y détendre ou en tout cas pour atténuer la sensation quelque peu désagréable des contractions (pas de panique les futures mamans, on en sort indemne ! ).
Mais on ne m’avait pas prévenue que le bain pouvait être très (très très trèèèès) long à remplir. Y’a une préposée qui souffle à la paille pour faire les bulles dans le bain ou quoi ?! D’accord je ne suis pas la seule à endurer le travail et certaines sont sûrement à un stade plus avancé que le mien. Il n’empêche.
Après avoir essayé toutes les positions possibles et inimaginables, j’ai fini par lever la tête vers mon petit mari qui, juste à mon regard, a compris que j’avais suffisamment attendu pour le bain et qu’on pouvait enclencher la seconde. À savoir, la péridurale.
Après un repos certain et libérateur que m’a offert la péridurale, est venu le temps de la poussée. Mais on ne m’avait pas prévenue qu’il y aurait des spectateurs venus en nombre de tous les coins de l’hôpital pour applaudir son arrivée.
D’accord, j’avais conscience que j’accouchais dans un hôpital universitaire.
J’avais aussi conscience que les futurs médecins, infirmiers et aide-soignants ont besoin d’assister pour apprendre. La théorie ne fait pas tout.
Mais de là à me retrouver à pousser devant 10 personnes je n’en croyais pas mes yeux ! Il y avait la sage-femme bien sûr et son élève; la stagiaire aide-soignante en face de moi avec ses 2 pouces en l’air pour m’encourager (je vous jure que c’est vrai); l’obstétricien avec son interne et son externe (qui me demandaient d’attendre avant de pousser pour bien voir la position de la tête). Et enfin le pédiatre accompagnée de ses 2 élèves également, dans les starting-blocks, prêts à récupérer le colis pour tous les tests d’usage. Sans oublier mon petit mari bien entendu, à côté de moi et qui me soutenait (rappelez-vous, il avait été au top : Le rôle du papa pendant l’accouchement).
Non, on ne m’avait pas prévenue que je ferai salle (d’accouchement) comble.
Quelques jours à la maternité
Première nuit avec bébé, on est calé sur un rythme d’un biberon toutes les 3-4h selon bébé. Quand vient la nuit, je suis le même planning. Mon horloge interne hyper fonctionnelle me réveille à 2h du matin. Pimpante je vais voir les infirmières pour leur demander de me préparer un biberon quand elle me dit “elle est bien calme votre petite”. Moi, toute fière qui lui répond “oui elle dort bien”. Alors gentiment l’infirmière m’a dit d’aller me recoucher, que quand elle aurait faim la petite se ferait connaître (ce n’était pas un petit bébé donc autant profiter de la nuit). On ne m’avait pas prévenue car si j’avais su, j’aurais mis en veille mon réveil interne pour dormir un petit peu plus. Surtout que ma puce s’est réveillée 30mn après… Quand je commençais à me rendormir !
Le retour à la maison
Le nid douillet, “home sweet home”, c’est tellement plus confortable de se retrouver dans nos affaires plutôt que dans l’anonymat de la maternité (même si c’était plutôt cosy).
Un peu gauche, on tâtonne, on se parle beaucoup avec papa, on s’arrange pour faire une tétée sur 2 (pas de jaloux) et la nuit on est solidaire. On se lève tous les 2 : un gère la couche pendant que l’autre prépare le biberon et ensuite on se tient compagnie sur le canapé (enfin on regarde bébé boire tranquillement, les yeux remplis d’amour).
On trouvait ça normal et naturel mais une fois de plus on ne nous avait pas prévenu ! Enfin si, mais quelques jours après.
Alors je vous le dit : pas la peine de se lever tous les 2 la nuit ! Si l’un se lève, l’autre dort pour assurer le relais le lendemain ! Et oui, pas la peine d’être fatigués à 2. Dans la mesure du possible (en allaitant c’est tout de suite plus compliqué) on fait une nuit sur 2.
D’ailleurs, en parlant d’allaitement, je ne m’en cache pas j’ai choisi le biberon mais… On ne m’avait pas prévenue que j’aurais quand même des montées de lait. Dans ma tête c’était simple : si le corps se prépare naturellement à nourrir le bébé pendant la grossesse, une fois qu’on accouche et qu’on ne touche à rien, le lait s’ “évapore” et fini les congestions.
Que nenni ! Le corps est un peu lent à comprendre, il se dit qu’il y a peut-être une chance que je change d’avis alors il continue à fabriquer du lait.
Mon corps fait la sourde oreille quand mon cerveau lui dit d’arrêter de faire de la résistance.
Ça a duré 4 jours. 4 longs jours.
Et vous, c’était quoi ces moments surprises que vous avez découvert à l’instant T ?
Au plaisir !
Une urgence ? Besoin d’un rendez-vous aujourd’hui ?
RDV rapide avec un·e ostéopathe. Soin de qualité, et accompagnement dans la durée. Depuis 15 ans, cet engagement fait notre réputation.
0