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La question qui tue : le bébé c’est pour bientôt ?

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Bébé : c'est pour bientôt ?

Voilà quelques temps que vous êtes en couple, tout se passe bien, vous connaissez la belle-famille au grand complet et réciproquement. Pour certains, vous êtes même mariés histoire de faire bien les choses.
Les études sont terminées, la vie active a commencé, vous filez le parfait amour et ça se voit.
Et c’est à cette étape de votre vie que l’entourage, proche ou moins proche, famille essentiellement, commence à se poser des questions.
Comme s’il nous (leur ? ) manquait quelque chose.
Il est pour quand le bébé ?

Une question récurrente

C’est comme si on passait un stade aux yeux des gens. Une étape invisible.

C’est comme si on avait franchi avec brio les rites de passage : la première année en couple, les premières galères, une ou plusieurs séparations géographiques (géographiques seulement), s’installer ensemble, se dire oui, partir vivre à l‘étranger.

Maintenant, aux yeux de tous (je ne compte pas les copains qui sont comme nous et aiment toujours leur insouciance), il est temps de passer à la vitesse supérieure. En d’autres mots : fonder une famille.

Et si l’entourage a mentalement passé le cap, s’ils nous voient prêts à sauter le pas pour avoir un bébé il n’en reste pas moins que soit vous ne l’avez pas passé. Cela crée donc une pression, soit vous y pensez mais vous n’avez pas envie de le partager, soit, tout simplement, vous n’y avez pas pensé, trop occupés à gérer le quotidien, les sorties et le nouveau travail.

Petite question rhétorique en passant. Faire un bébé, ce n’est pas une décision qu’on prend à 2 ? Juste dans son couple, sans personne ?

Alors pourquoi, entre la poire et le fromage, au détour d’un toast lancé à “votre santé” la question récurrente du bébé à venir est-elle sujette à un débat public (familial généralement, certes, mais public quand même).

Une question agaçante

J’ai beau retourner le problème dans tous les sens, j’arrive toujours à la même conclusion : la question “il est pour quand le bébé” m’agace au plus haut point ! C’est dit. Oui mais pourquoi ?

Et si on y arrivait pas ?

De nature à voir le verre à moitié vide je ne peux m’enlever de la tête qu’il est possible, comme beaucoup de couples, que nous rencontrions des difficultés à avoir un bébé.
En ce sens, je ne souhaite pas annoncer à la terre entière que nous essayons.
Comprenez, quand on le veut et que ça ne marche pas, j’imagine que cela doit être difficile pour le couple et pour soi-même.
Pour faire simple, je n’ai clairement pas envie de voir des regards compatissants ou d’avoir à assumer la pression qui découle de la fameuse question quand on ne sait plus quoi y répondre.

Moi, mon esprit de contradiction et mes névroses !

Je l’assume (d’accord pas toujours), je suis paradoxale et un peu dérangée.
J’ai notamment un esprit de contradiction poussé à l’extrême.
Plus on me dit quelque chose moins j’ai envie de faire d’efforts. Et paradoxalement, si j’étais prête à avoir un bébé, plus on me posait la question, moins j’en avais envie.
Vraiment bizarre cette fille !
D’un point de vie plus pudique (mais aussi réaliste et personnel), je ne comprends pas pourquoi on devrait annoncer qu’on essaye d’avoir un enfant.
C’est vrai, il me semble que cela équivaut à imposer des images dans la tête des gens. Images qu’ils n’ont pas besoin d’avoir, non ?
Vous voyez de quoi je parle ?

Comment faire taire les curieux

Alors oui, ça m’agaçait profondément quand on me posait la question. Mon for intérieur se sentait agressé et mes nerfs se mettaient en pelote.
Jusqu’au jour où j’ai bondi. Fermement, poliment et avec un sourire. Un agacement, aussi profond soit-il, est toujours mieux accueilli quand il est accompagné d’un sourire appuyé.
Si par principe la question me gênait, elle me dérangeait d’autant plus qu’elle sortait régulièrement de la bouche des même personnes (dont je ne citerai pas la place dans la hiérarchie familiale pour ne heurter personne). C’est donc ce jour où le vase a débordé qu’à la fameuse question j’ai répondu intimité. L’intimité qui concerne le couple, mon couple, 2 personnes bien définies et personne d’autre.
Mon sourire, ma fermeté et moi avons donc remporté ce combat puisque la question a finalement été rangée et oubliée jusqu’au jour de l’annonce de la grossesse. Ouf !

Une question persistante

Comme des adultes que nous sommes, nous avons décidé à 2 d’avoir un bébé.
On ne l’a dit à personne (le chat se doutait de quelque chose mais il a eu la délicatesse de n’en rien laisser paraître) jusqu’au jour où le test a viré positif.
Stupeur et tremblement, surprise générale, on ne souhaitait tellement pas aborder le sujet que l’entourage s’était fait une raison et pensait certainement qu’on ne voulait pas d’enfants ou pas avant 10 ans (si moi je suis étrange, je ne suis apparemment pas la seule ! ).
Mais la question “il est pour quand le bébé” qu’on pensait bel et bien enterrée ne l’était pas tout à fait.
Maintenant que notre bébé est bien réel, la question a pris une forme détournée.
Alors, c’est pour quand le petit frère ou la petite soeur ?
Au plaisir !

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Rédigé par

Roxane

Roxane

Maman, mais pas seulement, Roxane partage ici son vécu personnel. Pour que la parole et l’écoute sur les sujets liés à la parentalité se libèrent.

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