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Métro ou bus avec bébé : le parcours du combattant !

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Ou comment se déplacer avec un bébé, sa poussette, son cosy, le sac à langer et autres objets indispensables quand on n’a pas de voiture ?

Le choix des transports en commun

Depuis qu’on vit à Montréal on se déplace sans voiture. Si en arrivant au Québec, acheter une voiture n’était pas une priorité, rester sans est finalement devenu un choix.
Quand on a la chance d’habiter une grande ville où le réseau de transports en commun est bien développé pourquoi s’embêter avec une voiture ? C’est vrai, entre le problème du stationnement (en centre ville), l’entretien, l’assurance, l’essence et j’en passe, on est bien plus serein avec notre abonnement mensuel !
Sans compter que le vélo est un allié de taille en été et un bon moyen de (re) découvrir la ville.
Si même enceinte j’ai apprécié les transports en commun, et pourtant j’en prenais plusieurs par jour pour aller travailler, avec un bébé c’est un autre combat !
Bien qu’enceinte on ne me laissait pas toujours m’asseoir malgré mon ventre surdimensionné, aujourd’hui il y a des jours où je préférerai être seule et debout que seule encore, debout toujours et avec une poussette encombrante !
Pour autant, et pour avoir testé lors de nos vacances les joies et la “tranquillité” de la voiture, les transports en commun restent de bonne utilité.
Faut pas croire mais trouver une place adéquate pour stationner l’engin qui permette d’ouvrir sans encombre le coffre et la portière arrière au complet afin de pouvoir y glisser le cosy relève du miracle. Sans parler qu’on se trimballe le cosy à bout de bras, et qu’on joue les contorsionnistes pour l’attacher de façon sécuritaire. Comme on est un peu névrosé on vérifie une bonne dizaine de fois que la ceinture est bien enclenchée. Le temps de bien se ruiner le dos, le cou et la vue !

Bus et métro : à chaque transport sa galère !

Le métro et les escalators

Si à Toulouse, malgré un petit métro, on a la chance d’avoir des stations toutes équipées d’un ascenseur, à Montréal c’est une toute autre histoire ! Rares sont les stations ayant un accès pour les personnes à mobilité réduite et donc aussi pour les poussettes.
Les escalators, qui étaient une bénédiction pendant ma grossesse, sont devenus mes pires ennemis avant que je ne finisse (par force) à les apprivoiser. Je vous raconte pas la galère pour manoeuvrer une poussette là-dessus. Il faut d’abord gérer le départ et éviter que la poussette ne parte trop vite et sans nous bien sûr. Ensuite, il faut faire preuve d’un mental de fer et d’un physique certain pour faire face à la durée de la montée (ou de la descente). Remarque ça muscle les bras de tenir une poussette en équilibre. Et enfin, négocier son arrivée : il va bien falloir en sortir et sans y laisser une cheville !
Mission accomplie, on est arrivé sur le quai sain et sauf !
Note à moi-même : éviter les heures de pointe ! Bien qu’on ait besoin de se reposer après les péripéties de l’escalier mécanique, devoir laisser passer 3 métros avant de pouvoir s’engouffrer dans une rame parce que tous ceux d’avant sont bondés ça fait râler !

Le bus : un faux-ami

Le bus apparaît alors comme une alternative sympa. Pas de problème d’accès il se prend depuis la rue. En plus, les bus sont généralement équipés d’un système qui permet de faciliter la montée en pouvant abaisser la hauteur de plancher (vous voyez de quoi je parle?).
Mais l’étroitesse de l’entrée du bus on en parle ?!
Non parce que admettons, c’est facile d’y monter. Il faut maintenant négocier un virage serré à 90 degrés tout en payant le chauffeur et en maintenant la poussette qu’on n’a pas bloqué puisqu’il va falloir libérer le passage mais qu’entre temps le bus a redémarré !
On se retrouve donc tel un équilibriste à tenir la poussette d’un bord, payer de l’autre (ouvrir le sac d’une main, partir à la recherche de la monnaie, payer, garder le sourire et remercier), pendant qu’une de nos jambes s’accroche à un poteau et que l’autre tente de rester droite.
Et encore je ne fais pas référence à la petite vieille aigrie qui est malade en transport et/ou qui a besoin de compagnie et qui reste collée près du chauffeur sans intention aucune de se pousser.
Si c’est un bon jour elle trouvera même le moyen de vous houspiller parce que franchement, les mères de nos jours ne sont pas très débrouillardes.
Bébé et les transports en commun c’est toute une aventure ! Mais une fois qu’on l’a fait, plus rien ne peut nous arrêter ! La ville nous appartient et bébé pourra découvrir de nouveaux quartiers.
Oui parce qu’il commençait lui aussi en avoir marre de faire le tour du pâté de maisons !
Au plaisir !

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Rédigé par

Roxane

Roxane

Maman, mais pas seulement, Roxane partage ici son vécu personnel. Pour que la parole et l’écoute sur les sujets liés à la parentalité se libèrent.

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