Bébé a bien grandit, le temps a filé et défilé depuis son arrivée sans même qu’on s’en aperçoive. Résultat ? On se réveille un matin en se disant qu’il est temps de prendre du temps pour nous !
Alors c’est décidé, on sort de notre quotidien et on s’échappe pour une soirée à 2. Pas de rythme imposé par l’heure d’un biberon ni de question impromptue au milieu du repas “Tu crois qu’il y a une table à langer dans les toilettes du restau ? La couche est pleine.”.
Première étape : se préparer à faire garder bébé
Si on avait déjà laissé notre puce à garder, cette fois c’est différent.
En effet, on l’a déjà laissée à garder aux grands-parents (des 2 bords, pas de jaloux ! ) ou aussi à des amis pour une après-midi ou une mini-soirée. Et d’ailleurs ça n’avait pas été facile pour moi de la quitter…
La toute première fois où j’ai du laisser ma puce c’était pour aller déclarer sa naissance au consulat. C’est à 15 minutes en métro de la maison et c’est ma maman qui la surveillait. Cependant, à peine mis les pieds dehors, ma merveille n’avait alors qu’une semaine au compteur, j’ai le coeur qui s’est emballé et j’avais l’envie soudaine et viscérale de faire demi tour. Pourtant, soyons clairs, si je n’ai pas confiance en ma mère je n’ai confiance en personne ! J’ai appelé Monsieur Papa qui m’a gentiment dit de me calmer. Avec le recul, je l’admets, il avait bien raison. Mais sur le coup, ébullition d’hormones et montée de lait obligent, ma réaction n’a pas été tendre “tu ne comprends vraiment rien à rien, je l’ai laissée tu comprends ? Abandonnée te dis-je !” !
Enfin bref, depuis ce jour j’ai fait un travail sur moi-même et j’ai réussi à la laisser sereinement, ou presque.
Je ne vous raconte pas la première fois que je vais devoir la laisser à la garderie une journée entière !
Mais cette fois c’est différent. Cette fois on fait garder la petite pour une soirée à 2 avec des amis, pour passer du bon temps et non pas par nécessité. Les grands-parents sont loin alors il va falloir trouver une personne de confiance pour venir à la maison surveiller notre puce.
Deuxième étape : laisser bébé à une baby-sitter
On s’est mis d’accord avec mon petit mari : on veut garder nos amis intacts (ne pas leur infliger une couche atomique, une crise de larmes ingérable pour aller au lit) et surtout, on veut passer du temps avec eux.
Alors, la solution toute trouvée c’est le recours à une baby-sitter.
Mais au fait, ça se trouve comment une baby-sitter ?
C’est vrai comment fait-on quand la famille proche est loin, qu’on n’a pas une petite cousine à proximité qui voudrait se faire un peu d’argent de poche ou la petite soeur d’une copine qui fait des gardes d’enfants pendant ses études ?
C’est donc naturellement qu’on a fait appel à notre réseau de parents (expatriés ou non).
Pas facile de trouver la perle rare, la baby-sitter qui aura de l’expérience avec les bébés, qui a de la disponibilité, qui est gentille, calme et patiente et qui ne prend pas non plus trop cher. Et surtout, les parents qui l’ont trouvée n’ont pas forcément envie de la partager. On les comprend !
Après plusieurs appels passés et quelques sélections téléphoniques, on finit par rencontrer l’heureuse élue. Après réflexion on ne sait pas qui est le plus heureux de tous : la baby-sitter qui a un petit job supplémentaire ou les parents qui sont rassurés et qui pourront se permettre quelques virées nocturnes.
Un bon feeling quand on a rencontré Charlotte et c’est ça qui a primé.
Dès qu’elle a vu notre fille elle s’est sentie à l’aise, a été très naturelle et elle a passé le rite initiatique avec succès : notre louloute lui a fait un grand sourire une fois dans ses bras.
C’est parfait, mon petit mari et moi pouvons partir gaiement en guinguette !
Troisième étape : essayer de profiter de la soirée
Après avoir laissé une montagne de conseils et d’astuces à Charlotte tant oralement que par le biais de petits post-it stratégiquement positionnés (sur le frigo, le pot de lait, le biberon, les couches, le pyjama…), on ferme la porte de la maison et on sort, seuls.
Ces premières minutes où on a l’impression de partir “à vide”, d’oublier quelque chose. On se sent terriblement légers : elle est où la poussette ? Et le sac à langer ?
Premières minutes qui me paraissent une éternité, à deux doigts de retourner en arrière je me reprends, papa a l’air bien, serein.
Pour m’aider dans mon combat intérieur je me fixe des objectifs simples et atteignables : l’heure du coucher tu attendras pour écrire un texto à la baby-sitter.
C’est juste pour m’assurer que tout va bien.
Déterminée, on arrive au bar, on s’installe, on se sourit, on se dit qu’on est bien quand même.
Et moins d’1 heure plus tard c’est mon petit mari qui détruit tout mon programme interne. Il me demande d’écrire à Charlotte ! Non mais je m’étais dit que j’attendrais encore un peu… Il insiste.
Son calme apparent n’était qu’une façade, il bouillonne à l’intérieur et lui aussi veut avoir des nouvelles de sa mini-princesse. Je craque et j’écris.
5 minutes. 10 minutes. 15 minutes passent. Pas de réponse. On regarde frénétiquement mon téléphone chaque seconde.
20 minutes plus tard, encouragée par papa, je me saisis de l’appareil prête à écrire de nouveau quand je reçois le message salvateur.
Charlotte était bien occupée à donner le biberon (normal) et a ensuite couchée notre puce qui s’est endormie dans ses bras (marque de confiance certaine). Ouf !
Quatrième étape : retour et debriefing
La soirée est terminée (et non on ne l’a pas écourtée, mauvaises langues ! ), on retourne chez nous.
Débrief de la soirée : tout s’est bien passé, comme une soirée normale.
Et pendant que Charlotte prend le temps gentiment de nous détailler chaque minute passée avec la petite, mon petit mari n’a qu’une hâte : qu’elle reparte pour se ruer dans la chambre et admirer notre poupée qui dort paisiblement !
Finalement, c’est quand qu’on remet ça ?
Au plaisir !
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