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Mon baby blues

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baby blues déprime post partum hormone

Ndlr : cet article exprime le point de vue et le ressenti d’une personne. Si vous ressentez des émotions vives, fortes, contraires, que vous vous sentez mal, ne restez pas seule. Demandez de l’aide. La dépression post-partum est réelle, il ne s’agit donc pas d’un sujet léger, vos ressentis sont importants.

…Ou syndrome du 3ème jour, ou dérangement émotif… Appelez ça comme vous voulez mais le fait est que c’est une période de paradoxes sensationnels ! On passe des journées entières à pleurer de bonheur, à se lamenter qu’on est heureuse et à se traîner sur le canapé entre deux tétées ! L’extase !
On passe de l’euphorie au chagrin le plus profond en un temps record ! Papa doit (encore) nous supporter. Après neuf mois de grossesse à nos côtés, ils croient être parés les loulous mais loin s’en faut ! Et nous-mêmes on a parfois envie de se coller des baffes !
Mais il faut y passer… La faute aux hormones il parait… Encore elles ! Comme si on ne les avait pas assez subies celles-là. Il va falloir se les coltiner quelques jours de plus le temps qu’elles se fassent la malle et qu’on retrouve une vie « normale » (notion simple à relativiser).

L’ascenseur émotionnel

En fin de grossesse (ou même avant) on avait nos angoisses, nos craintes sur notre capacité à s’occuper d’un bébé, on se posait des tas de questions. Pour se rassurer, on les partageait avec des sages-femmes, des copines…
Puis bébé est là. On est toujours à la maternité sur notre nuage de bonheur et on réalise que oui c’est possible ! On est capable de tenir notre petit bout sans risques de le faire tomber, on apprend à donner le bain et en fait ce n’est pas si compliqué (enfin un peu mais on s’imagine le faire). Tout va pour le mieux !
Quelques jours après, on rentre à la maison. Toujours sur notre nuage, on prend notre rythme de vie à trois, on voit enfin bébé dans son lit, dans l’environnement qu’on lui avait préparé tout au long de ces derniers mois… On s’imagine telle Bree Van De Kamp dans Desperate Housewives en parfaite maîtresse de maison : bébé toujours bien habillé, maison propre, lessives à gogo et de bons petits plats pour profiter de papa quand il rentre. Tout va super bien, on est heureuse et le futur ne peut être que positif.

Seule, nulle et incomprise

Et bim ! Un matin on se lève et on se sent patraque, fatiguée, irritable, envie de rien à part rester sous la couette et pleurer. La brigade des hormones est en train de nous quitter gentiment et elle le fait savoir ! Et c’est parti pour quelques jours de hauts et de bas, de rires et de larmes, de doutes et de remise en question. Rien ne va plus, personne ne comprend rien à rien, on est fatiguée, pas aidée et pour couronner le tout on ne fait rien comme il faut !
Ça commence de façon insidieuse, on regarde notre trésor qui dort, on lui sourit et les larmes nous montent aux yeux… Le drame ! On se met à pleurer en continue ! Et si papa passe par là et nous demande gentiment ce qu’il y a, on lui répond bêtement et le plus naïvement du monde qu’on est heureuse ! Submergée de bonheur ! Vous avez dit improbable ? Et pourtant !
La fois d’après on est en mode « j’en ai marre de tout gérer toute seule ici », phrase lancée au hasard au papa alors qu’il fait tout pour nous soulager dès qu’il rentre du boulot. Puis en y réfléchissant bien, si on est fatiguée pourquoi est-ce qu’on continue à faire le ménage comme une maniaque tous les jours ? Pourquoi est-ce qu’on n’essaierait pas de faire une sieste plutôt que de se lancer dans le repassage ? Et puis on n’a qu’à commander une pizza pour une fois plutôt que de préparer un saumon mariné au soja et à l’aneth !
Et voilà, vous vous êtes posée deux minutes, vous y avez pensé et c’est le fou rire assuré ! Ascenseur émotionnel vous dis-je !
Un autre jour on se sent affreusement seule… Abandonnée de tous et même de bébé qui passe ses journées à dormir… Alors nous, on pleure… Parce qu’on est seule… Mais devinez quoi ? On pleure devant sa mère, devant les copines qui passent nous voir, dans les bras de papa… Donc en fait on n’est pas si seule que ça !
Finalement se sont les doutes qui reviennent… J’ai mal mis la couche et voilà y’en a partout, je suis vraiment bonne à rien! J’ai essayé de lui couper les ongles mais ses mains elles sont trop petites je ne vais jamais y arriver ! Ou encore, j’ai secoué le biberon pour mélanger la poudre mais je n’ai pas mis le couvercle… Grand moment de solitude… Nulle je vous dis !
Et comme par magie, les hormones sont parties et on retrouve notre entrain ! On redevient une personne sensée (on pleure toujours devant un film à l’eau de rose mais rien de grave), on reprend confiance en soi et on avance !
Maintenant il va falloir trouver des activités avec bébé, revoir les copains et profiter de tous les beaux moments qu’on passe avec nos petits !
Au plaisir !

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Rédigé par

Roxane

Roxane

Maman, mais pas seulement, Roxane partage ici son vécu personnel. Pour que la parole et l’écoute sur les sujets liés à la parentalité se libèrent.

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