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Bébé : quand l’angoisse de séparation finit par se pointer

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Aussi appelée “la peur de l’étranger” ou encore “l’angoisse des 8 mois”, elle se développe chez nos petits bouts aux alentour de leurs 8 mois.
Si on en avait entendu parlé par des amis qui étaient passés par là ou si encore j’avais lu plusieurs articles sur le sujet je restais dubitative quant à cette étape dans le développement de ma puce de nature si souriante.

Un bébé parfait, des parents comblés

Depuis sa naissance, on a habitué notre petite à rencontrer du monde que ce soit à la maison, chez nos amis ou encore au restaurant. Nous même de nature sociable on se dit que notre fille le sera naturellement elle aussi.
D’ailleurs elle nous l’a prouvé à plusieurs reprises : elle charme les gens qui l’entourent. Si une personne lui parle elle offre une risette et elle arrive même à décrocher un sourire aux plus bourrus d’entre nous !
Dernièrement nous étions en vacances, elle a vu des tas de visages différents tout au long de la journée de la serveuse du café au réceptionniste en pensant par les gens qui nous arrêtait dans la rue pour la complimenter (on n’est pas peu fiers ! ) et sa réaction a toujours été positive.
Pas de coliques, pas de pleurs inexpliqués, de belles nuits depuis ses 2 mois autant dire que nous envisagions le cap des 8 mois sereinement.

Jeunes parents naïfs que nous sommes !

Une étape dans le développement de nos bambins, reste une étape et rares sont ceux qui y échappent. Finalement c’est comme si nous n’envisagions que de façon facultative qu’un jour ils puissent marcher…
Et donc voilà on y est. Réglée comme une horloge, quelques jours avant son 8ème mois-niversaire notre louloute fait des siennes.

L’angoisse de séparation a sonné

Au retour de nos vacances, on a dû gérer le décalage horaire et se remettre dans le bon rythme. Ainsi quand elle nous faisait la java pour aller se coucher on se disait simplement qu’elle était encore à l’heure de là-bas.
Puis un jour une amie, qu’on a l’habitude de voir régulièrement, est venue à la maison pour souper. Romy l’a vue, elle a fait la moue et une fois dans ses bras elle s’est mise à pleurer. Mais que se passe-t-il ? Difficile de la consoler même une fois de retour dans les bras de son papa.
A l’inverse, pour l’intégration à la garderie ça se passe parfaitement bien. Je craignais qu’après avoir passé 15 jours non-stop avec ses deux parents la reprise soit difficile mais il n’en est rien. Pas de moue boudeuse ni de pleurs.
Cependant, quelques jours après la visite de notre amie, on est allé manger chez un couple de copains et le “drame” a recommencé. Une nouvelle tête qui s’approchait, même en restant dans nos bras, et elle se mettait à pleurer.
Aussi, si je la laisse quelques instants seule sur son tapis d’éveil, le temps d’aller attraper une lingette ou autre objet utile, c’est la crise de larmes.
On a donc commencé à envisager la “malédiction”, l’angoisse des 8 mois s’est invitée à la maison.
Verdict qui nous a été confirmé ce matin par le pédiatre qu’on rencontrait justement pour la visite mensuelle (le hasard fait bien les choses).

Allô docteur, existe-t-il des solutions ?

J’ai l’air calme comme ça mais au moment où j’écris ces lignes mon après-midi m’a parue durer une semaine et ma soirée une journée ! Mes petits nerfs d’adulte ont été mis à rude épreuve.
C’est donc tout naturellement que je cherche des solutions. Je voudrais remédier au phénomène tant pour retrouver des journées sereines et remplies de sourires mais aussi et surtout pour ma petite qui a l’air vraiment chagrinée à l’idée de nous voir “disparaître” son père ou moi.
Quelques conseils donc.
Jouer à “coucou”. On se met un linge sur le visage ou on se cache de la vision de bébé quelques secondes et on réapparaît en chantonnant le fameux “coucou”. Ainsi, nos loulous comprennent peu à peu qu’on fini toujours par réapparaître. Et en plus ça les fait marrer !
Au moment du coucher on peut laisser une veilleuse et/ou la porte de la chambre ouverte avec la lumière du couloir allumée. Mais surtout on ne craque pas face aux pleurs.
C’est l’heure de dormir alors on laisse le monstre dans le lit, on résiste, on fait 10.000 allers/retours pour le rassurer, remettre la sucette ou pour chanter une énième berceuse s’il le faut. Réussir à rassurer tout en étant ferme. Oui, je vous l’accorde, plus facile à dire qu’à faire mais ça marche.
Dernier conseil : prendre son mal en patience ! C’est l’affaire de quelques semaines tout au plus. Même principe que la poussée dentaire, il n’y a pas de recettes miracles.
À tous ceux qui passent par là, on se souhaite bien du courage !
Au plaisir !

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Rédigé par

Roxane

Roxane

Maman, mais pas seulement, Roxane partage ici son vécu personnel. Pour que la parole et l’écoute sur les sujets liés à la parentalité se libèrent.

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