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Les traumatismes émotionnels : comment les repérer et quelles solutions existent ?

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traumatisme émotionnel ostéopathie
Approuvé par un·e ostéopathe DO

Il n’est pas facile de parler des émotions, particulièrement des nôtres.
Les émotions sont subjectives, complexes. De plus, certains facteurs, notamment culturels, poussent à les verbaliser ou non.

Tout le monde, ou presque, ressent des émotions. Mais il est parfois difficile de les identifier, de les analyser et de comprendre leurs portées et leurs conséquences.

La gestion des émotions est d’ailleurs le sujet de nombreux livres, formations en développement personnel. Certains scientifiques, sociologues, etc. s’intéressent aussi aux émotions. Notamment sous l’angle de l’influence des facteurs socio-économiques, culturels, religieux, etc.

Rupture, deuil, etc., lorsqu’un événement douloureux arrive, la douleur peut sembler insurmontable. Il est possible d’avoir l’impression que tout s’écroule.
Pourtant, il faut continuer à avancer, et le cerveau le sait. Il protège et met en place des processus neurobiologiques précis.

Toutefois, le cerveau protège-t-il réellement ? Quels impacts les traumatismes émotionnels peuvent-ils avoir ?

Qu’est ce qu’une émotion ?

Les émotions font partie d’un tout particulièrement complexe et interdépendant.

La pensée, le mental, le corps, l’esprit sont également d’autres vecteurs qui composent l’être humain.

L’émotion se caractérise par une expérience psychophysiologique personnelle. Elle revêt diverses couleurs : la joie, la peur, la tristesse, la colère, le dégoût, la surprise. On parle d’émotions de base.

Les émotions dites secondaires, ou mixtes sont quant à elles des “mélanges” d’émotions de base. Comme par exemple, la honte, la jalousie, le mépris, la pitié, ou encore la culpabilité.
La honte est par exemple un mélange de peur et de colère dirigée contre soi-même1.

Qu’est ce qu’un traumatisme émotionnel ?

Il est possible de qualifier le traumatisme émotionnel de plusieurs manières. Choc émotionnel, traumatisme psychique, traumatisme psychologique, état de choc psychologique, etc.
Certain·es y font aussi référence sous le nom de burn-out ou encore burn-out émotionnel.

Comprendre le traumatisme émotionnel

Le traumatisme émotionnel se produit lorsqu’un événement a généré une charge émotionnelle non contrôlée qui dépasse nos ressources disponibles pour le gérer.
Il est possible de ne pas réussir à relâcher cette charge émotionnelle, cette douleur insurmontable. Ou penser que tout s’écroule. Le cerveau n’a pas intégré ce choc émotionnel. Ce dernier met en place des mécanismes de sauvegarde d’ordre neurobiologique, psychologique ou physiologique.
C’est peut être le cas des violences psychologiques, physiques, sexuelles. Ou peut-être encore à la suite d’un deuil, une rupture amoureuse difficile etc.

Les formes de traumatismes émotionnels

Tout comme il existe plusieurs manières de le nommer, le traumatisme émotionnel peut s’exprimer de façon différente. D’une part car l’expression des émotions reste propre à chacun·e, d’autre part car l’intensité et la durée du choc émotionnel peuvent varier.

Le traumatisme psychique peut se manifester directement après l’événement déclencheur. Mais parfois, bien à distance de celui-ci, ce qui rend difficile l’identification du lien de cause à effet. De plus, il se peut que la charge émotionnelle ait été tellement intense que le cerveau ait choisi d’oublier l’événement.

Comment reconnaître un traumatisme psychologique ?

Il est impossible d’établir une liste exhaustive des situations qui peuvent conduire à un choc émotionnel : rupture, faillite personnelle, agression physique ou émotionnelle, etc.

Toutefois, il est possible de ressentir un réel mal-être, qui s’installe progressivement. Et qui provoque une insécurité permanente, ainsi qu’une diminution de la confiance en soi.

Votre entourage n’est pas toujours en mesure de comprendre ce que vous vivez.
D’une part, car vous ne le savez pas forcément vous-même, ou vous n’arrivez pas à poser les mots dessus. D’autre part, car ce type de traumatisme et ses répercussions sont difficiles à appréhender pour les personnes non formées à leur prise en charge. Ou pour celles qui n’en ont jamais vécu.
Ce qui peut conduire à un repli sur soi plus important2.

Existe-t-il des symptômes reconnaissables ?

Il n’existe pas de symptôme à proprement parler. Chaque personne peut voir des symptômes différents se manifester, d’une intensité et fréquence variables.

Voici néanmoins quelques exemples dans cette liste non exhaustive :

  • Stress chronique, permanent
  • Troubles de l’humeur
  • Rumination perpétuelle
  • Crise de panique
  • Troubles du sommeil
  • Troubles anxieux généralisés
  • Troubles psychotiques
  • Maladies chroniques
  • Troubles de l’alimentation
  • Etc.

Comment vos émotions peuvent-elles agir sur votre corps ?

Epigénétique : Rôle des émotions sur les gènes

Des études récentes montrent qu’à l’instar de ce qui a été décrit jusqu’à présent, ce n’est pas vos gènes qui déterminent une personne. C’est en effet l’environnement extérieur ou intérieur qui peut les influencer.

Les émotions, le contexte environnemental modifient l’expression des gènes, avec la présence de nouveaux marqueurs. Ainsi, ce que l’on vit, comment on le vit, ce qu’on respire, mais aussi l’alimentation,etc., a un impact sur les gènes.

Non seulement vos émotions peuvent modifier la structure des gènes, mais on sait également que ces changements génétiques se transmettent également à vos éventuels enfants.
En somme, l’expérience des parents façonne le caractère génétique des enfants.

Ainsi, il n’existerait aucune fatalité héréditaire. Celle-ci est en réalité modifiable par nos actions et ressentis.

Les mémoires émotionnelles

Nous avons parlé de charge émotionnelle non intégrée.
Toutefois, bien que votre cerveau ne l’ait pas digéré, il a cherché à la loger quelque part ailleurs. Comme lors du report d’une tâche à plus tard. C’est ce que l’on appelle les mémoires émotionnelles ou mémoires traumatiques. C’est d’ailleurs ce report, ces mémoires émotionnelles, qui participent à ce que vos émotions modifient la structure et l’expression de vos gènes.

Ces mémoires émotionnelles peuvent à leur tour influencer la structure où ils se situent. On parle d’ailleurs régulièrement de somatisation.

Ces blocages émotionnels peuvent être responsables de blocages physiques qui entraînent des douleurs.
Cela peut être le cas lorsque des douleurs ont tendance à revenir, dans les moments de stress par exemple.
Et ce, même après la libération d’un blocage physique. Car ce blocage mécanique n’est pas la cause des douleurs, mais une conséquence d’un blocage plus profond.

Quelles solutions ?

Une parole entendue

Un suivi avec un·e thérapeute spécialisé·e peut être conseillé. Par exemple, vous pouvez prendre rendez-vous avec un·e psychologue ou psychiatre.
En effet, parler et mettre des mots sur des événements qui ont pu être difficiles peut participer à évacuer la charge émotionnelle. Ces professionnel·les sont formé·es à l’écoute et l’accompagnement qui peut vous faire défaut auprès de votre entourage.

De nombreuses associations peuvent vous aider et vous accompagner sur ce sujet.
Cela permet de trouver un soutien; le sentiment d’être compris·e, soutenu·e. C’est aussi l’opportunité de s’exprimer, et de potentiellement libérer cette charge émotionnelle.

Prise de médicaments

A ce sujet, nous vous invitons fortement à vous rapprocher de votre médecin. Qui peut vous conseiller et vous prescrire les médicaments adaptés.

Certaines substances médicamenteuses peuvent vous être prescrites en cas d’état dépressif intense, afin d’inhiber votre cerveau aux émotions.

Les médicaments peuvent apporter un bien être immédiat sur certains troubles provoqués par le traumatisme émotionnel. Cependant, ils ne sont pas pour autant une solution nécessairement durable au problème3.

Choc émotionnel : solutions naturelles et ostéopathie

Vers une santé holistique

Plusieurs approches existent également dans les médecines alternatives :

La sophrologie : la respiration est une méthode réputée pour aider dans la gestion du stress ou état d’anxiété.
L’hypnothérapie : le but de l’hypnothérapie est de permettre d’aller chercher dans l’inconscient ce qui n’a pas été intégré. Ce qui permet de lever les mécanismes de défense et de les associer avec un élément positif, plutôt que négatif.
Les soins énergétiques du type magnétisme, reiki : ce sont des méthodes qui visent également à libérer la charge émotionnelle.
L’EMDR : grâce aux mouvements des yeux, ce travail consiste à diminuer la charge émotionnelle liée à un événement traumatique.
L’ostéopathie somato-émotionnelle, aussi appelée parfois ostéopathie énergétique.

Ostéopathie et traumatisme émotionnel

Tous les ostéopathes ne sont pas à l’aise avec ces pratiques et techniques. Nous vous recommandons donc de vous tourner vers quelqu’un·e de formé·e, ou spécialisé·e dans cette approche somato-émotionnelle.

Le but de l’ostéopathe est d’apporter une solution à ce blocage émotionnel, et non pas de se focaliser sur le problème.

Par exemple, l’approche d’un·e psychologue est de vous permettre de verbaliser, de prendre conscience, ou encore de vous remémorer ce traumatisme.
Cependant, même grâce à ce travail, il est possible d’avoir l’impression de tourner en rond. Par exemple, avoir du mal à trouver le sommeil le soir, être anxieux·se face à certaines situations, etc.
Le travail de l’ostéopathe quant à lui porte sur vos mémoires émotionnelles. De manière à trouver où elles sont stockées, quelles structures elles impactent, pour les libérer. Durant ce travail vous êtes pleinement impliqué·e.

Neutralité et soin

Il est primordial pour votre ostéopathe d’être neutre émotionnellement durant le soin. Pas question de ressasser une mauvaise expérience dans sa journée ou de réfléchir aux courses à faire. L’ostéopathe doit être présent·e à cet endroit et à ce moment précis, avec vous.
Son intention sera toujours bienveillante, et son empathie est de rigueur afin de vous permettre d’aller mieux.

Détecter les mémoires émotionnelles

Nous l’indiquions plus haut, votre charge émotionnelle se loge dans vos cellules. Cela explique pourquoi parfois durant un soin, il est possible d’avoir envie de rire, de pleurer, voire même de crier. C’est tout à fait normal, et courant.

Précision importante cependant, les mémoires émotionnelles apparaissent lorsque vous êtes prêt·e à les libérer, que vous en ayez conscience ou non.
Votre corps met des barrières si ce n’est pas le cas. Ainsi, d’autres blocages sont d’abord à lever avant de pouvoir avoir accès à ces mémoires.

Cela explique d’ailleurs pourquoi plusieurs consultations sont fréquemment nécessaires. C’est aussi le cas lorsque vous avez vécu plusieurs traumatismes. Ce qui est là aussi très fréquent, dans la mesure où un traumatisme peut conduire à d’autres.

La transmutation

Une fois cette mémoire émotionnelle repérée, votre ostéopathe la libère.

Vous pouvez avoir conscience de votre traumatisme et l’exprimez oralement. Alors, votre ostéopathe et vous-même travaillez dans un état de relaxation maximale. Respiration lente et ample, suggestions positives, etc. L’ostéopathe observe les changements physiques associés. Ces changements se traduisent généralement par un relâchement des structures initialement bloquées.

Vous pouvez également ne pas avoir conscience de votre traumatisme. Ou vous n’avez simplement pas envie de parler. Des techniques énergétiques peuvent tout de même être un outil pour libérer des mémoires émotionnelles. Dans ce cas, la parole n’est pas utile à la libération somato-émotionnelle.

Toutefois, ce travail entraîne généralement au départ une réaction émotionnelle intense. Mais vous retrouvez par la suite une sensation de calme.

Fréquemment, durant la consultation, les patient·es indiquent avoir le sentiment de s’être libéré·es d’un poids lourd et de se sentir plus légers.

Une approche pluri-disciplinaire

L’intérêt de la prise en charge en ostéopathie émotionnelle est également pluridisciplinaire.
Le but est que vous retrouviez petit à petit une santé holistique, c’est-à-dire, sur tous les points : physique, psychique, émotionnelle.

L’ostéopathe travaille sur la sphère émotionnelle par une approche physique. Et d’autres thérapeutes apportent une aide complémentaire, comme avec la parole par exemple.

De plus, l’alimentation, mais aussi le mouvement, ont également une incidence importante.

Votre entourage a aussi un rôle à jouer, dans le sens où vous devez être entouré·e de personnes bienveillantes.

Néanmoins initier un changement, par l’un des nombreux biais que nous avons pu aborder dans cet article, a généralement un effet positif. Ce qui permet la mise en place d’un cercle vertueux4.

Notes et références

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  1. https://www.cerveauetpsycho.fr/sd/psychologie/vers-une-definition-de-l-emotion-7243.php
  2. https://sante.journaldesfemmes.fr/fiches-sante-du-quotidien/2677981-choc-emotionnel-definition-symptomes-etapes-consequences-traitement-que-faire/#:~:text=En%20psychologie%2C%20le%20choc%20%C3%A9motionnel,plus%20ou%20moins%20long%20terme.
  3. https://www.passeportsante.net/fr/Communaute/Blogue/Fiche.aspx?doc=stress_traumatisme_quand_le_choc_choque
  4. https://www.doctissimo.fr/medecines-douces/therapies-manuelles/osteopathie/osteopathie-psychologie-emotions

Rédigé par

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Équipe qui regroupe des professionnel·les de la santé, du bien-être et du mouvement. Animé·es par une volonté de partage, nos expert·es diffusent ici leurs retours d’expériences, savoirs et conseils. Pour favoriser l’accès à des connaissances de manière claire et transparente.

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