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Ovaires polykystiques, SOPK : les bienfaits de l’ostéopathie

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Approuvé par un·e ostéopathe DO

Le syndrome des ovaires polykystiques (ou SOPK) est un trouble relativement fréquent chez la femme. Environ une femme sur dix serait atteinte de ce trouble endocrinien.

Un trouble endocrinien est un dysfonctionnement, un déséquilibre des hormones sécrétées par les glandes endocrines.

En somme, le syndrome des ovaires polykystiques est caractérisé par un déséquilibre hormonal qui peut provoquer différents symptômes. Ces derniers sont eux-mêmes d’intensités variables d’une femme à une autre.

Généralement, ce trouble apparaît à l’adolescence, mais le diagnostic du SOPK est bien plus tardif et se pose plutôt entre 25 et 30 ans. Pourquoi ? Car c’est souvent les difficultés à tomber enceinte naturellement qui poussent à consulter.

Mais comment suspecter le SOPK si le projet bébé n’est pas à l’ordre du jour ? Quelles sont les signaux d’alarme et les symptômes des ovaires polykystiques ? Qui consulter ? Quels sont les options de traitement ? Qu’en est-il du traitement naturel des ovaires polykystiques ? L’ostéopathie est-elle efficace ? Dans quelle limite ?

Retrouvez toutes les réponses dans cet article.

SOPK : point sur les ovaires et leur fonctionnement normal

« Les ovaires représentent le siège de l’expression de la nature féminine et de son aspect cyclique. Ils représentent aussi la fertilité au sens large et ils constituent, avec l’utérus, le siège de la procréation.

La fonction des ovaires permet, entre autres, d’assurer le maintien des caractères sexuels et des organes de la reproduction chez la femme, avec l’utérus, le vagin et les trompes. Ils favorisent également la gestation.

Enfin, la sécrétion hormonale de vos ovaires est essentielle à votre l’équilibre physiologique et physique. »
Cécile Gallart

Vos ovaires sécrètent 3 types d’hormones :

  • les œstrogènes,
  • la progestérone,
  • et la testostérone.

Dans le syndrome des ovaires polykystiques, cet équilibre hormonal est perturbé et cela cause alors divers symptômes.

Ovaires polykystiques : les symptômes

Les symptômes les plus connus sont les suivants. Ils ne sont pas forcément présents tous au même moment :

  • Cycle menstruel irrégulier, voire des aménorrhées : règles anormalement espacées ou au contraire, rapprochées voire une absence totale de règles. Ces troubles provoquent une hypofertilité (une baisse de la fertilité) chez environ 50% des femmes qui présentent un SOPK.
  • Pilosité excessive sur le visage ou ailleurs sur le corps. On parle alors d’hirsutisme. Cela est dû à une production excessive de testostérone.
  • Acné.
  • Chute de cheveux. On parle d’alopécie.
  • Prise de poids importante et/ou des difficultés pour perdre du poids.
  • Tâches brunâtres sur la peau souvent localisées au niveau de la nuque, sous les bras et dans l’aine.

« Attention, ce n’est pas parce que vous vous reconnaissez dans ces symptômes que vous êtes atteinte du SOPK. Seul un bilan avec votre gynécologue pourra confirmer le diagnostic. »
Cécile Gallart

SOPK : des symptômes variables

Certaines femmes atteintes de SOPK rapportent également des règles douloureuses. D’autres connaissent des douleurs pelviennes lors des rapports sexuels (on parle dans ce cas de dyspareunie ou d’algopareunie).

Dépression, repli sur soi

En cas de SOPK, il est important d’être suivie. Par un gynécologue bien sûr, mais aussi par des spécialistes de la santé mentale.
Le sujet de la santé mentale, est un sujet difficile. En effet, les troubles varient grandement. Angoisse et l’anxiété, dépression ou encore troubles bipolaires, tous font référence à la santé mentale. Mais ces sujets restent bien souvent tabous.

Or les femmes atteintes de SOPK ont plus de risques de souffrir de troubles mentaux. C’est notamment confirmé par une étude menée par l’Institut de Recherche en Neuroscience et Santé Mentale de l’Université de Cardiff.

Grossesse et SOPK

D’autres études indiquent aussi un lien entre le syndrome des ovaires polykystiques chez la mère et un risque accru chez le bébé d’être touché par deux troubles :

  • Le trouble du déficit de l’attention avec hyperactivité (TDAH)
  • ou un trouble autistique.

En effet, des niveaux élevés de testostérone pendant la grossesse augmenteraient les risques de trouble neurodéveloppemental chez l’enfant, notamment le TDAH et l’autisme.
Néanmoins des recherches sont en cours pour déterminer l’importance des facteurs génétiques dans l’apparition du TDAH et de l’autisme.
Ces informations restent donc à prendre avec prudence, car les études sont peu nombreuses sur le sujet. Et le recul sur les résultats trop faible.

Ovaires polykystiques : les causes

Les causes du SOPK trouveraient leurs origines dans le dérèglement du système hormonal, mais cela n’est pas clairement identifié à ce jour. De plus, les causes pourraient être multifactorielles.

Les chercheurs se penchent sur des origines génétiques, mais aussi sur des facteurs environnementaux. Ils suspectent notamment les perturbateurs endocriniens, cependant à ce jour, aucune étude ne prouve un lien établi.

SOPK : Quand les hormones s’emballent

La FSH et la LH sont les deux hormones qui orchestrent votre cycle ovarien.
En temps normal, leurs taux varient au cours de votre cycle menstruel. C’est ce qui permet d’ailleurs l’ovulation.

« En cas de SOPK, le cycle est fortement perturbé : le taux hormonal de LH est anormalement haut et il n’augmente pas en milieu de cycle. Or, c’est cela qui, normalement, déclenche l’ovulation. On parle alors de cycles anovulatoires.

Par ailleurs, si vous souffrez du syndrome des ovaires polykystiques, vos ovaires sécrètent trop d’hormones stéroïdiennes, aussi appelées androgènes.

Ce sont des hormones présentes chez l’homme en grande quantité. Lorsque ce taux d’hormones est anormalement haut chez la femme, cela entraîne une élévation de la testostérone. C’est cela qui cause l’excès de pilosité ainsi que l’acné. »
Cécile Gallart

Insuline

Notez que votre taux sanguin d’insuline, sécrété par le pancréas, a également tendance à augmenter dans cette atteinte. Et en plus d’empêcher l’ovulation, l’insuline en excès favorise l’apparition de taches brunes sur la peau et la prise de poids.

Le diagnostic du SOPK est souvent tardif

Nous l’avons vu, le SOPK est souvent diagnostiqué tardivement. Ce sont souvent les problèmes de fertilité qui poussent à consulter, le syndrome est alors diagnostiqué à ce moment là.

La multiplicité des symptômes et leurs variabilités d’une femme a une autre contribuent aussi certainement à ce diagnostic tardif.

Qui consulter ?

C’est votre gynécologue qui pose en général le diagnostic. C’est au cours d’un interrogatoire qu’il cherche à en savoir plus sur votre état de santé général et votre cycle menstruel.

Si ce n’est pas déjà fait, envisagez de télécharger une application pour le suivi du cycle, cela peut notamment vous aider à repérer les irrégularités de celui-ci.

Dans la majorité des cas, votre gynécologue pratique également un examen clinique gynécologique classique. Une prise de sang est aussi prescrite afin de d’évaluer vos taux d’hormones dans le sang, mais aussi de sucre et de cholestérol.

Ovaires polykystiques et échographie

« Dans certains cas, une échographie peut également vous est prescrite, car elle permet de visualiser les organes pelviens (soit les ovaires, l’utérus et la vessie). Notez en effet que si vous souffrez de SOPK, il est fort probable que vos ovaires soient plus volumineux que la normale.

La raison ? Vos ovaires présentent des follicules plus ou moins nombreux. Dans la majorité des cas, ces agrégats de cellules sont bénins et ne nécessitent aucune chirurgie. »
Cécile Gallart

Une erreur à l’origine du nom

Lorsque cette maladie a été décrite en 1935, on pensait que ces follicules étaient en fait des micro kystes aux ovaires, d’où le nom de syndrome des ovaires polykystiques.

Syndrome des ovaires polykystiques et complications

Si la pathologie n’est pas bien prise en charge, des complications peuvent apparaître sur le long terme :

  • Hypersécrétion hormonale des androgènes favorise une accumulation de graisse dans les tissus sous-cutanés. Ce phénomène prédispose à ce que l’on appelle l’insulinorésistance. C’est-à-dire que les cellules deviennent moins sensibles à l’insuline et le glucose augmente de façon anormale dans le sang.
  • Syndrome métabolique : un surpoids, une augmentation du cholestérol, une hypertension artérielle, des troubles de la glycémie.
  • Risques de développer du diabète, des pathologies cardiovasculaires et augmentation du risque de cancer de l’endomètre.

Ovaires polykystiques : quel traitement en première intention ?

Le traitement du SOPK est uniquement symptomatique et ce, jusqu’à la ménopause. Comprenez que le traitement proposé vise à limiter les symptômes, mais n’est pas à même de guérir la maladie. Il repose principalement sur trois axes :

Le changement du mode de vie et des habitudes : nouveau régime alimentaire, activité physique régulière, etc..

Une prise en charge psychologique pour améliorer la qualité de vie, si le médecin le juge nécessaire.

Une prise en charge pharmacologique : une pilule oestroprogestative en cas d’aménorrhées et un traitement médicamenteux et/ou une stimulation de l’ovulation en cas d’hypofertilité.

Ovaires polykystiques : quel traitement naturel ?

Avez-vous pensé à consulter votre ostéopathe pour le syndrome des ovaires polykystiques ?

Votre ostéopathe peut en effet vous aider à lutter contre les effets indésirables provoqués par cette atteinte. Notez qu’il peut également vous accompagner pour les problèmes de fertilité rencontrés.

« Bien souvent, les patientes atteintes du SOPK ne présentent pas de douleurs directement liées à la pathologie. Les douleurs sont en fait plus liées aux différents troubles que le syndrome provoque au fil du temps.

C’est notamment le cas de la prise de poids. Celle-ci peut occasionner des douleurs articulaires ou rachidiennes, une baisse de moral et un repli sur soi avec des troubles du sommeil associés, ou encore des troubles de la fertilité. ».
Cécile Gallart

L’ostéopathie suffit-elle à elle seule ?

« Bien que l’ostéopathie soit efficace dans la prise en charge du SOPK, cette médecine doit être intégrée dans une prise en charge pluridisciplinaire et un protocole de soin global.

Il ne s’agit pas ici de venir en remplacement du traitement donné par votre médecin, mais bien en complément. L’ostéopathie est une manière douce et naturelle d’optimiser le traitement prescrit par votre médecin et permet plus de confort au quotidien. »
Cécile Gallart

Traitement naturel du SOPK : que fait l’ostéopathe ?

Les soins réalisés par l’ostéopathe se font au cas par cas, en fonction de chacune.
Trois axes de traitement pourront être abordés chez toutes les femmes en cas de SOPK.

Les techniques musculo-squelettiques

Un travail sur les structures osseuses et les structures musculaires est nécessaire, notamment en cas de douleurs articulaires ou de douleurs de dos, quelles qu’elles soient.

« Pour ce faire, votre ostéopathe peut user de différentes techniques. Des techniques à la fois structurelles, dite de “cracking”, mais aussi des techniques ostéopathiques tissulaires et fluidiques, soit des techniques douces.

Tout cela permet de déverrouiller certaines zones et de leur redonner la mobilité nécessaire au bon fonctionnement global de votre corps. Ce travail global a un réel impact sur les éventuelles compensations qui ont pu se mettre en place au fil du temps à cause de la pathologie. ».
Cécile Gallart

Point sur les compensations

Par compensations, comprenez que votre corps a certainement fait des adaptations en vue de limiter les douleurs ou les déséquilibres causés par l’atteinte. Si elles ne sont pas traitées, elles peuvent à terme créer de nouveaux troubles et dysfonctionnements.

L’axe somato-émotionnel

Votre ostéopathe peut également user de techniques dites somato-émotionnelles. Il s’agit ici de prendre en compte l’impact que peuvent avoir vos émotions sur votre « fonctionnement mécanique ». Pour faire simple, votre ostéopathe s’intéresse à l’impact que peut avoir votre esprit sur votre corps.

Ces techniques peuvent être une réelle alternative pour les maux psychiques en lien avec la maladie (comme la dépression ou encore l’isolement), mais pas que.

La sphère gynécologique en lien avec nos émotions

“Faire le point sur l’axe somato-émotionnel pour le SOPK est aussi intéressant que nécessaire. Généralement, la sphère gynécologique chez la femme est en lien avec des émotions de frustrations, d’injustices, etc. Elle peut aussi être en lien avec la place qu’elle s’accorde dans la société ou dans le foyer familial.
Ainsi, si il a existé ou existe un harcèlement moral, physique, sexuel, c’est une zone qui pourra être particulièrement “irritée”. Facteur qui influencera le système hormonal, offrant donc un terrain propice au SOPK. Cette zone sera ainsi également réactive aux techniques dites somato-émotionnelles.”
Éléonore Vincent, Ostéopathe DO

Un travail sur le plan émotionnel…

« D’abord, ces techniques permettent de libérer certains blocages émotionnels. Cela engendre souvent une prise de conscience de votre état de santé et/ou de la pathologie. Et cette prise de conscience, elle, conduit bien souvent à une diminution du stress ou du moins, à une meilleure gestion de ce dernier. »
Cécile Gallart

L’incertitude, l’inconnu et le flou sont en effet souvent sources de stress. Avoir une meilleure compréhension de ce qui se passe dans votre corps et intégrer la pathologie permet ainsi de diminuer le stress et les émotions négatives.

Et nous l’avons vu, le stress et l’anxiété sont souvent l’apanage des femmes qui souffrent de SOPK.

Les mémoires émotionnelles

“Les mémoires émotionnelles peuvent être en rapport avec un passif douloureux. Ou encore des émotions du type frustration, incompréhension, injustice, etc. Les techniques somato-émotionnelles permettent d’intégrer et de libérer des tensions en lien avec ces mémoires émotionnelles. Qu’elles soient anciennes ou récentes.
S’il existe du stress également, qu’il soit en lien avec ce syndrome ou qu’il existe un terrain anxiogène, il pourra être pertinent de travailler avec la patiente sur différents leviers comme la respiration. Ce qui l’aidera à mieux gérer son stress et à diminuer son impact sur son corps et sa vie plus généralement.”

…et physique

« Ces techniques somato-émotionnelles peuvent, d’autre part, soulager des douleurs physiques provoquées par ces mêmes blocages émotionnels. Ces derniers peuvent notamment maintenir des contraintes mécaniques présentes au niveau de votre bassin et de votre petit bassin. »
Cécile Gallart

L’approche neuro-endocrine en ostéopathie

« Nous le savons, le SOPK est lié à un trouble du système hormonal. En tant qu’ostéopathe, nous pouvons avoir une action sur la régulation hormonale. Il s’agit ici de travailler sur plusieurs axes en utilisant, par exemple, des techniques dites crâniennes. »
Cécile Gallart

Mais pourquoi l’ostéopathe s’intéresse-t-il à votre crâne alors que l’atteinte concerne vos ovaires et un trouble hormonal ?

« Car la régulation de votre système hormonal passe par ici, au niveau d’un os appelé sphénoïde, où se loge la glande hypophysaire. Il s’agit d’une glande endocrine qui sécrète beaucoup d’hormones.

L’ostéopathe met ainsi un point d’honneur à redonner de la mobilité à ces structures et à lever les blocages qui peuvent perturber la régulation des hormones ovariennes. ».
Cécile Gallart

Nos conseils en cas de SOPK : adoptez un mode de vie sain

  • Pratiquez une activité physique régulière.
  • Pratiquez des exercices de relaxation, de méditation.
  • Mangez sainement et évitez les aliments trop gras, trop sucrés ou les aliments ultra-transformés.

En effet, certains aliments sont à éviter en cas d’ovaires polykystiques. Les perturbateurs endocriniens abordés précédemment peuvent y être présents et c’est particulièrement le cas dans les aliments transformés.

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