L’ostéopathie ne permet pas de guérir de la maladie de Parkinson. Prétendre l’inverse serait malhonnête. D’autant que nous connaissons bien la souffrance des personnes atteintes et de leur entourage, inutile de faire de fausses promesses, ou de prétendre à des effets miracles.
Cette maladie neuro-dégénérative touche environ 200 000 personnes en France, près de 4 millions dans le monde1. Face à ses symptômes, l’ostéopathie permet d’apporter du confort, du mieux-être et de la mobilité.
Retrouvez d’ailleurs un article complet sur le sujet : maladie de Parkinson et ostéopathie.
Depuis 25 ans, les chiffres qui recensent les personnes atteintes ont doublé2. Les traitements quant à eux restent peu probants. Naturellement, de nombreux·ses patient·es se tournent vers des approches naturelles, complémentaires à la médecine traditionnelle telle que l’ostéopathie.
Maladie de Parkinson : l’ostéopathie pour soulager les douleurs
Nous allons détailler au fil de cet article, le schéma de traitement proposé par Éléonore Vincent. Ostéopathe DO, elle a travaillé quelques années au sein du Cabinet B à Toulouse. Elle partage ici son approche auprès d’un de ses patients atteint de Parkinson.
La maladie de Parkinson se caractérise par une atteinte des neurones à dopamine de la substance noire. Mais les manifestations cliniques, les causes et donc les traitements varient d’une personne à l’autre.
Le principe même de l’ostéopathie est de proposer une approche thérapeutique individuelle, personnalisée, mais globale.
Ici vous allez découvrir le lien entre les douleurs d’un patient, son état psychologique et ses mémoires émotionnelles.
Comment les douleurs normalement provoquées par la maladie peuvent être influencées par la puissance de notre psyché. Mais aussi par notre état émotionnel et la manière dont nous percevons le monde. Comment tout cela peut changer notre perception de la douleur, même lorsque celle-ci s’explique par une affection, une pathologie.
Maladie de Parkinson et ostéopathie : cas clinique
Contexte
Patient, 56 ans.
Il vient consulter pour des douleurs au niveau du pied, surtout lorsqu’il marche.
Ces douleurs sont présentes depuis qu’il est atteint de la maladie de Parkinson. Il est atteint de cette pathologie depuis ses 50 ans mais précise qu’elle n’est pas très évolutive.
Son côté droit chez lui est très lent, avec des mouvements saccadés et peu amples. Il fait beaucoup de sport pour maintenir un mouvement, surtout la marche, qui lui fait un grand bien.
1er soin
Pendant le traitement, nous travaillons sur toute sa chaîne musculaire de sa jambe gauche. D’une part en libérant les tensions, d’autre part en travaillant sur le système circulatoire : artères, veines, et lymphe.
Puis nous libérons les tensions mécaniques du système digestif. Particulièrement sur le gros intestin et les fascias qui sont accrochés dessus.
En travaillant sur ce dernier, une mémoire émotionnelle apparaît particulièrement ancrée et douloureuse. Cela se manifeste par une forte contraction très localisée au niveau de l’intestin grêle, qui se transforme en une forte crispation globale, plus rien ne bouge.
Nous restons attentifs et présents, puis un mouvement repart, partant du point où il y avait la contraction initiale. Une grande respiration s’ensuit. Il se détend progressivement, quelque chose s’est libéré.
Une mémoire émotionnelle ne peut se libérer que si vous êtes prêt·e à le faire.
En aucun cas une mémoire traumatique ne peut être réactivée durant un soin, si vous n’étiez pas prêt·e à la libérer.
Cela ne veut pas dire que cette libération est facile et qu’elle n’apporte pas son lot de bouleversements. Juste qu’elle ne peut pas se faire à votre encontre. Même si vous n’avez pas conscientisé le fait que vous étiez prêt·e à libérer ce traumatisme. Votre corps, votre cerveau le savent.
2ème soin
Quelques mois plus tard, il revient consulter pour un bilan. Il n’a plus de douleur au niveau du pied, et se sent globalement bien.
Après la séance, il s’est senti “bizarre”.
Puis quelques mois après, durant un repas de famille avec toute sa famille, il a “lâché” qu’il avait été abusé durant son enfance, en camps de vacances.
Cela a bien sûr provoqué un séisme émotionnel en lui, ainsi que pour sa famille puisque personne ne s’en doutait.
Sa mémoire ne se rappelle pas précisément de cet événement mais il sait maintenant qu’il s’est passé quelque chose qui l’a affecté.
L’approche de l’ostéopathie somato-émotionnelle n’est pas orientée “problème”. Comprenez par là que le travail de l’ostéopathe durant la consultation est de libérer vos mémoires émotionnelles traumatiques.
Mais ce n’est pas son rôle de se concentrer sur le traumatisme en lui-même. Seulement sur le fait de vous libérer d’une part de son poids inscrit dans votre corps.
Ensuite, il peut être nécessaire de vous tourner vers un·e professionnel·le qui peut vous accompagner dans la gestion de ce trauma. Comme psychologue, ou encore vous tourner vers des associations.
Durant ce deuxième soin, nous travaillons à libérer diverses mémoires émotionnelles en lien avec ce traumatisme. Ensuite à harmoniser tout son corps.
Il dit se sentir plus léger, plus mobile également.
L’essentiel
L’approche somato-émotionnelle permet de libérer des mémoires émotionnelles inscrites en vous, dans vos tissus. Elle propose une approche complémentaire à l’ostéopathie plus classique. Peu d’ostéopathes sont véritablement formé·es à cette approche et en mesure de vous proposer ce type de soin.
Plusieurs membres de notre équipe inscrivent cette approche émotionnelle dans leur pratique.
Le tout dans le respect de votre personne et de votre vécu.
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Notes et références
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