Vous avez des envies fréquentes et pressantes de faire pipi ? Vous ne comptez d’ailleurs plus vos aller-retours aux toilettes. Mais lorsque vous vous y rendez, seules quelques petites gouttes sortent et c’est particulièrement douloureux ? Comme une sensation de brûlure ?
Vous souffrez peut-être d’une infection urinaire, la cystite.
Un ou plusieurs épisodes de cystite concernent d’ailleurs une femme sur deux1 au cours de sa vie. Les hommes ne sont pas non plus à l’abri d’une infection urinaire, mais les statistiques les révèlent en moindre mesure. Tout comme les enfants aussi.
Mais comment reconnaître cette infection ? Et qu’est-ce qui cause cette infection ? Comment peut-on soulager les symptômes et quels sont les moyens pour prévenir la récidive ?
Point sur cette affection fréquente. Et pourquoi l’ostéopathie est une solution naturelle pour soigner ce trouble.
Qu’est-ce qu’une cystite au juste ?
On parle de cystite pour définir une infection urinaire au niveau de la vessie.
C’est la présence et la prolifération du germe Escherichia coli, le E. coli, qui est bien souvent la cause de cette infection. Bien que d’autres bactéries ou micro-organismes puissent en être à l’origine.
Existe-t-il différentes formes de cystite ?
On classe les cystites en fonction de leur risque de complication et leur fréquence d’apparition :
La cystite aiguë. Il s’agit de la cystite classique, d’ailleurs parfois appelée cystite simple. Elle est ponctuelle et non ascendante, c’est-à-dire qu’elle reste localisée dans la vessie. Tout le monde peut en souffrir.
La cystite aiguë récidivante. C’est la même cystite que celle citée précédemment. Mais elle survient à une fréquence plus élevée. Au moins 4 fois par an.
La cystite compliquée. Plus rare, elle comporte un risque de complication. Si l’infection n’est pas traitée, elle remonte vers les reins. On parle alors de pyélonéphrite, une infection urinaire haute.
Peut-être avez-vous aussi entendu parler de la cystite interstitielle ? Elle présente les mêmes symptômes que la cystite commune. Néanmoins, aucun germe n’est à l’origine de l’atteinte. Ce trouble est également appelé syndrome de la vessie douloureuse et nécessite une prise en charge particulière.
Comment se manifeste la cystite ?
La cystite est caractérisée par une infection de la vessie. Ce trouble est particulièrement inconfortable. En voici quelques manifestations :
Envie fréquente et pressante d’uriner.
Douleurs lorsque vous urinez, de type brûlures. C’est en général, le premier signe que vous observez. Elles se ressentent au niveau du bas ventre chez la femme, en arrière du pubis. Et dans l’urètre chez l’homme, à l’intérieur du pénis.
Dysurie. C’est lorsque uriner vous demande un effort, mais que seulement quelques gouttes s’évacuent.
Sensation d’inconfort, de pesanteur au niveau du bas ventre et douleurs pelviennes.
Urine malodorante ou sang dans les urines.
Aussi, une fièvre peut se déclarer, mais elle n’est pas toujours présente. C’est un symptôme inconstant auquel on ne peut pas réellement se fier.
La cystite en quelques chiffres
Les infections urinaires sont le troisième motif de prescription d’antibiotiques en France. Et ce derrière les troubles ORL et les affections des voies respiratoires basses.2
Les femmes, situées dans la tranche d’âge 20-30 ans, sont les plus touchées par la cystite.
La ménopause arrive en seconde position.
La cystite aiguë est 50 fois plus fréquente chez la femme que chez l’homme
La cystite fait suite à un rapport sexuel dans 8 cas sur 10. On parle de cystite post-coïtale.
Infection urinaire : les causes
Les causes à l’origine d’une cystite sont nombreuses et peuvent varier en fonction de l’âge et du sexe.
La cystite se caractérise par la colonisation de bactéries dans la vessie. Et dans 90 % des cas, la bactérie Escherichia coli est en cause.
Infection urinaire chez la femme
Les cystites sont beaucoup plus fréquentes chez la femme que chez l’homme. Cela peut s’expliquer par plusieurs facteurs.
La longueur de l’urètre, et sa proximité avec l’anus
Chez la femme, l’urètre est beaucoup plus court que celle de l’homme3. Environ 3 cm en moyenne, et jusqu’à 20 cm chez l’homme. Ce qui l’expose plus à l’entrée d’organismes pathogènes.
La bactérie E. coli peut être retrouvée à proximité de l’anus. Et chez les femmes l’urètre est très proche de l’anus. Ce qui permet à la bactérie de migrer sans trop de problèmes vers l’urètre. Et causer alors l’infection.
C’est la raison pour laquelle les cystites apparaissent fréquemment après les rapports sexuels. En effet, ces derniers favorisent le passage des germes de l’anus vers le vagin. Et ce, qu’il y ait pénétration ou non.
La stase de l’urine
La stase de l’urine est le résidu urinaire dans la vessie qui n’est pas évacué.
Plusieurs phénomènes expliquent la stase. Notamment la grossesse, qui vient comprimer la vessie et en empêcher sa vidange complète.
C’est d’ailleurs l’une des raisons qui explique l’envie incessante de faire pipi durant la grossesse.
Aussi, une descente d’organes peut causer une stase. Et elle peut arriver :
- à partir d’un certain âge, on appelle cet effet la ptose. Et lorsque l’organe sort davantage, alors on parle de prolapsus. Cela peut être provoqué notamment par un déséquilibre hormonal, qui vient perturber la tonicité des tissus et des fascias de soutien.
- après un accouchement instrumentalisé.
- à la suite d’une chirurgie.
La ménopause
La ménopause favorise l’apparition de cystites. Notamment à cause de la baisse du taux hormonal connue en cette période. Ce changement hormonal peut causer une sécheresse vaginale. Ce qui conduit à une protection plus faible contre les bactéries. Ainsi qu’à un relâchement des tissus de l’urètre et de la vessie.
Infection urinaire chez l’homme
L’infection urinaire chez l’homme est beaucoup plus rare. Notamment grâce à la distance qui sépare l’urètre de l’anus. Et qui le protège davantage de la migration de la bactérie de l’anus à l’urètre.
Si la cystite est beaucoup plus rare chez l’homme que chez la femme, elle est en revanche plus grave lors de sa survenue.
En effet, un trouble de la prostate, du type adénome ou cancer, peut être à son origine. Ce qui comprime l’urètre et empêche alors la vidange complète de l’urine. Et ce qui crée ainsi une stase dans la vessie.
Certaines pathologies peuvent être à l’origine d’infections urinaires comme :
des malformations de l’appareil urinaire,
des maladies comme le diabète ou la sclérose en plaques.
Infection urinaire chez l’enfant
L’infection urinaire concerne également les enfants. 3 à 7% des jeunes filles développent cette infection avant l’âge de 6 ans, ainsi que 1 à 2% des garçons.4 Cette différence s’explique également par la taille de l’urètre.
Un pic d’infections est notamment relevé entre 2 et 4 ans, au moment où l’enfant apprend à être propre.
L’infection urinaire chez l’enfant peut indiquer une possible anomalie des voies urinaires. Il est donc important de vous rapprocher de votre médecin dès les premiers signes d’une infection. À savoir :
de la fièvre,
des douleurs au moment d’uriner,
des douleurs en bas du dos, ou même en bas du ventre,
des envies fréquentes et anormales d’aller aux toilettes pour uriner,
des odeurs ou même du sang dans les urines.
Est-ce que la cystite est contagieuse ?
La cystite n’est pas contagieuse. Le germe le plus souvent à l’origine de l’infection urinaire, le E. coli, est présent dans l’intestin. Il n’a pas la capacité de survivre à l’air libre.
La cystite ne peut donc pas se transmettre entre individus.
Diagnostic de l’infection urinaire
Le diagnostic est clinique. Votre médecin procède, avec votre accord, à la palpation de la zone pubienne. Et elle s’avère bien souvent douloureuse en cas de cystite.
En complément, d’autres examens sont réalisés afin d’identifier le germe responsable de l’infection, et confirmer le diagnostic :
- un examen par bandelette urinaire5. D’ailleurs, pour les femmes enceintes, cet examen est réalisé régulièrement à partir du 4ème mois de grossesse. Il vérifie, en préventif, qu’il n’existe pas d’infection car la cystite est difficilement identifiable seule. Les douleurs éventuelles de la grossesse sont parfois confondues avec celles de l’infection.
- un ECBU6 : examen cytobactériologique des urines.
Traitement de l’infection urinaire
Traitement médical
Il est généralement prescrit un traitement par antibiotique. Souvent à base de quinolones ou encore de pénicillines. Mais il se peut également qu’un antiseptique urinaire ou encore un traitement en prise unique soit prescrit.
Ces points restent à discuter directement avec votre médecin.
Attention toutefois. Lorsque l’on suspecte une infection urinaire chez l’enfant, la prise en charge doit se faire en urgence. En effet, l’infection peut facilement atteindre les reins.
Traitement naturel de l’infection urinaire
Les antibiotiques peuvent sauver des vies et en aucun cas nous ne remettons en cause l’utilité des traitements prescrits.
Seulement, la prise répétée d’antibiotiques peut-être problématique. S’ils tuent effectivement les mauvaises bactéries, ils n’épargnent pas les bonnes non plus. Ce qui conduit à un véritable bouleversement au sein de votre organisme.
Autre problématique liée aux antibiotiques : l’augmentation de la résistance aux antibiotiques7. Et elle est telle que certains spécialistes parlent d’une crise mondiale. Cette résistance concerne également les infections urinaires, qui sont de plus en plus difficiles à traiter avec des antibiotiques courants.
Si cette résistance aux antibiotiques continue de croître, il est probable que l’on observe davantage de complications. Comme les infections rénales par exemple.
Pourquoi consulter l’ostéopathe lors d’une infection urinaire ?
Votre ostéopathe ne vient pas soigner une infection urinaire naturellement à proprement parler. Il peut en revanche vous accompagner durant la phase aiguë et après l’infection.
La prise en charge ostéopathique s’avère en effet très utile :
pour calmer les douleurs en phases de crise,
pour éviter les infections urinaires récidivantes.
Penchons-nous plus en détails sur les actions déployées par l’ostéopathie pour soulager rapidement l’infection urinaire.
Soulager immédiatement les douleurs et l’inflammation
En phase de crise, l’ostéopathe peut intervenir pour soulager les douleurs et calmer l’inflammation.
Lors d’une cystite, on assiste à un phénomène inflammatoire des muqueuses de la vessie mais aussi de l’urètre. L’accumulation de déchets au niveau de votre vessie crée alors un terrain propice au développement bactérien. Qui favorise à son tour l’inflammation et l’infection.
C’est pourquoi l’hydratation est le principal remède préventif à l’infection. Afin de drainer et vidanger votre vessie.
Les facteurs qui favorisent l’inflammation sont évalués
Mais cette inflammation peut se retrouver accentuée par la compression des organes environnants sur la vessie. Et notamment par :
une constipation. Le côlon compresse alors la vessie de chaque côté.
une tension au bas de l’utérus. Lors des règles douloureuses notamment, à cause des fortes contractions de l’utérus. Ou encore en cas d’endométriose, de présence de kystes ovariens, etc.
Les pressions sur la vessie sont soulagées
L’ostéopathe procède à une technique de traction douce afin de soulager le poids qui s’exerce sur l’organe vésical. Toujours en douceur, et sans douleur.. Ces techniques sont exclusivement externes rappelons le.
Cette manipulation permet notamment d’inciter l’évacuation des déchets accumulés au niveau de la vessie. Et ce, afin de rétablir une physiologie saine et de diminuer la douleur.
L’inflammation des muqueuses de la vessie et de l’urètre est alors réduite.
Mais les soins ne s’arrêtent pas là. En effet, ils amènent surtout à réduire les facteurs qui prédisposent pour éviter les récidives.
Les facteurs qui favorisent l’inflammation sont évalués
Mais cette inflammation peut se retrouver accentuée par la compression des organes environnants sur la vessie. Et notamment par :
une constipation. Le côlon compresse alors la vessie de chaque côté.
une tension au bas de l’utérus. Lors des règles douloureuses notamment, à cause des fortes contractions de l’utérus. Ou encore en cas d’endométriose, de présence de kystes ovariens, etc.
Les pressions sur la vessie sont soulagées
L’ostéopathe procède à une technique de traction douce afin de soulager le poids qui s’exerce sur l’organe vésical. Toujours en douceur, et sans douleur.. Ces techniques sont exclusivement externes rappelons le.
Cette manipulation permet notamment d’inciter l’évacuation des déchets accumulés au niveau de la vessie. Et ce, afin de rétablir une physiologie saine et de diminuer la douleur.
L’inflammation des muqueuses de la vessie et de l’urètre est alors réduite.
Mais les soins ne s’arrêtent pas là. En effet, ils amènent surtout à réduire les facteurs qui prédisposent pour éviter les récidives.
Prévenir la récidive des cystites
Un travail de fond est nécessaire en dehors de l’inflammation pour prévenir la récidive. Mais il peut être débuté lors d’une crise, et poursuivi par la suite.
Pour limiter les cystites récidivantes, l’ostéopathe s’intéresse au fonctionnement de votre appareil urinaire, mais pas seulement.
Vérifier la position de l’appareil urinaire
La vessie et des viscères composent et entourent le bassin. Si le bassin manque de mobilité, la vessie est alors fragilisée. Elle peut aussi manquer de mouvement, une mobilité indispensable à son bon fonctionnement. En effet, les attaches ligamentaires sur le bassin permettent son maintien et sa stabilité. Si les pressions au niveau de la vessie sont modifiées, cela conduit à un défaut de vidange. Et cela crée un terrain propice à la pullulation de bactéries.
Rendre leur mobilité aux structures
L’ostéopathe travaille donc sur l’ensemble du bassin. C’est-à-dire le pubis, l’os iliaque, l’articulation de la hanche, le sacrum et le coccyx.
Cela permet d’améliorer la mobilité des structures environnantes de la vessie et de dynamiser leurs fonctions. Et ce, afin que les organes soient sains.
Les structures environnantes de la vessie, et notamment l’utérus, sont également traitées lors du soin. Des tensions liées au mauvais positionnement de l’utérus sont ainsi levées. Ce qui permet d’une part d’éviter la récidive des cystites et de diminuer les douleurs menstruelles et prémenstruelles lors des cycles.
Aucune technique interne, du type toucher vaginal, n’est nécessaire. Vous pourrez rester en sous-vêtement ou tout habillé·e tout au long de la consultation. Les techniques employées durant le soin sont douces et indolores.
Soulager le système vasculaire
Le drainage veineux et lymphatique est indispensable au bon fonctionnement du système immunitaire. Il l’est aussi pour l’élimination des déchets organiques.
Ce drainage est assuré par le système vasculaire. Il chemine à travers de nombreux tissus, et notamment ceux du bassin. Ce système peut alors se retrouver mis à mal et comprimé à différents endroits. Comme par exemple au niveau du périnée, si celui-ci est trop en tension. Ou encore à proximité du système viscéral, avec de la constipation. Constipation particulièrement fréquente chez la femme.
Il s’agit alors pour l’ostéopathe d’identifier les structures qui compriment l’activité du système vasculaire afin de les libérer. Ce qui permet d’améliorer le transit et de favoriser une meilleure évacuation des déchets. Et cela participe ainsi à diminuer l’inflammation locale.
Rendre à la vessie toutes ses fonctions
Votre ostéopathe travaille aussi à la bonne innervation de votre vessie. Notamment : :
au niveau du crâne, par l’intermédiaire du nerf vague,
au niveau de la charnière thoraco-lombaire et plus bas, par le nerf pudendal. C’est le nerf principal qui innerve le périnée.
Un blocage au niveau du crâne, des lombaires ou encore du sacrum peut parasiter le passage de l’information nerveuse. Notamment vers la vessie et les sphincters, qui gèrent la vidange.
Ici, l’objectif des soins en ostéopathie est de redonner de la mobilité et du mouvement aux structures :
crâniennes,
vertébrales
et sacrées, c’est-à-dire du sacrum.
Et ce, afin de favoriser la coordination de l’activité de votre vessie avec le reste de votre corps. Ce qui favorise son action d’élimination.
Déroulement de l’accompagnement en ostéopathie en cas de cystites
Combien de séances en ostéopathie sont en général nécessaires ?
Ici, la réponse est donnée à titre indicatif. Le principe même de l’ostéopathie repose sur le fait de considérer votre unicité.
Il n’y a donc jamais de schéma de soin applicable et duplicable à tous et toutes.
Cela varie en fonction des causes de votre cystite, de votre santé globale, etc.
Néanmoins, plusieurs séances rapprochées sont souvent nécessaires pour un résultat significatif.
Pour un épisode de cystite aiguë, deux soins permettent de soulager significativement les douleurs et diminuer l’inflammation..
Pour les cystites chroniques, un à deux autres soins sur les semaines suivantes sont recommandés.
Conseils après les soins
Le traitement en ostéopathie nécessite une hygiène adaptée entre les soins. En effet, il est notamment recommandé de tourner les talons aux aliments et boissons qui peuvent assécher les muqueuses. Comme l’alcool et les sucres.
Cependant, privilégiez de boire beaucoup d’eau, et notamment après les soins ostéopathiques. Afin de faciliter l’évacuation des toxines libérées lors du soin. Et aussi :
Ne vous retenez pas de faire pipi.
Allez aux toilettes après chaque rapport sexuel.
Évitez les sous-vêtements peu confortables, trop serrés et optez pour du coton.
Aux toilettes, veillez à vous essuyer de l’avant vers l’arrière et non de l’arrière vers l’avant. Cela évite de transporter des germes de l’anus vers l’urètre.
Utilisez des produits spécifiques à la toilette intime.
Cas clinique
Éléonore Vincent, ostéopathe DO, partage avec nous le détail de soins d’ostéopathie avec un cas réel.
La patiente : femme de 22 ans, en couple, qui travaille dans des bureaux.
Le motif de consultation : 1ère consultation pour des douleurs constantes au niveau des lombaires et du bassin. Ces douleurs durent toute la journée, sans qu’elle n’arrive à trouver de position antalgique pour la soulager.
Ces douleurs sont apparues la première fois après un épisode de cystite il y a quelques années. Depuis, les douleurs ont tendance à s’intensifier avec le travail toute la journée assise.
Elle présente des cystites très fréquemment, environ 1 à 2 fois par semaine. Souvent provoquées par un rapport sexuel ou lorsqu’elle boit de l’alcool.
Traitement de la 1ère séance
– Bassin et lombaires : travail en musculaire sur le diaphragme, le périnée, le psoas (surtout le gauche). Réajustement des articulations du bassin et de la charnière thoraco-lombaire, de la 12ème côte gauche et de la hanche à gauche également.
– Crâne : travail sur l’émergence du nerf vague, sur son passage au niveau des cervicales et du thorax.
– Axe viscéral : travail sur la vessie, sur le rein à gauche ainsi qu’un travail sur le péritoine. Le péritoine est une membrane qui entoure et soutient les organes.
Une 2ème consultation est programmée afin de compléter et consolider le traitement.
Bilan 2 semaines après la séance
Les douleurs de dos ont nettement diminué. Elles restent présentes encore exclusivement en fin de journée, lorsque la patiente reste très longtemps assise.
En 2 semaine, elle a eu un seul épisode de cystite.
Traitement de la 2ème séance
– Bassin : travail sur le sacrum et le coccyx ainsi que sur l’émergence du nerf pudendal. Un travail tissulaire est également réalisé sur la membrane liant la vessie aux hanches. De même que sur les ligaments liant la vessie au bassin.
– Thorax : travail sur la charnière cervico-dorsale et sur les côtes basses, des deux côtés.
– Travail sur les deux reins, uretères et vessie.
Conseils après la séance :
hydratation,
uriner après chaque rapport sexuel,
et quelques exercices d’étirement à réaliser après des journées de travail pour le dos.
Bilan 1 mois après la deuxième séance
La patiente indique n’avoir quasiment plus de douleur au niveau du dos.
Elle ressent quelques gênes après des journées chargées au travail. Elle arrive néanmoins à apaiser grâce à des étirements.
Depuis le dernier soin, il y a un mois, elle n’a pas eu de nouvel épisode de cystite.
Notes et références
Une urgence ? Besoin d’un rendez-vous aujourd’hui ?
RDV rapide avec un·e ostéopathe. Soin de qualité, et accompagnement dans la durée. Depuis 15 ans, cet engagement fait notre réputation.
- https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC8240268/#CR4↩
- https://www.uropage.com/ART_infec2.php↩
- https://www.larousse.fr/encyclopedie/medical/ur%C3%A8tre/16795↩
- https://www.msdmanuals.com/fr/professional/p%C3%A9diatrie/diverses-infections-bact%C3%A9riennes-chez-le-nourrisson-et-enfant/infections-urinaires-chez-enfant↩
- https://www.vidal.fr/sante/examens-tests-analyses-medicales/examens-tests-urinaires/bandelettes.html↩
- https://www.ameli.fr/assure/sante/examen/analyse/preparer-ecbu-lire-resultats#:~:text=L’ECBU%2C%20ou%20examen%20cytobact%C3%A9riologique,%C3%A9viter%20des%20r%C3%A9sultats%20peu%20fiables.↩
- https://www.lesechos.fr/politique-societe/societe/ou-en-est-la-lutte-contre-la-resistance-aux-antibiotiques-1363910#:~:text=C’est%20une%20autre%20crise,en%20un%20an%20en%20France.↩
Bonjour, je me permets de vous contacter concernant votre article : « Cystite, infection urinaire et ostéopathie ». Nous sommes 4 étudiants suisses en ostéopathie et nous effectuons un travail de Bachelor sur ce sujet. Nous trouvons votre article très interessant et aimerions l’utiliser. Cependant, nous pouvons citer uniquement des articles scientifiques, et non des articles provenant de sites internet.. Nous sommes conscients qu’il existe très peu de revues scientifiques, avez vous des sources que vous avez utilisé pour rédiger votre article ? Merci !
Bonjour,
Merci pour votre commentaire.
Pour les sources nous avons principalement utilisé pubmed, néanmoins il existe peu de sources sur le sujet précis de l’ostéopathie.
Nous prévoyons une mise à jour importante du site dans les 6/8 prochaines semaines, lors de laquelle nous allons intégrer les sources à nos articles. Repassez d’ici là, le contenu sera probablement mis à jour.
Bonne journée.
Bonjour, actuellement en cinquième année d’ostéopathie je suis à la recherche de témoignages d’ostéopathes pour mon mémoire sur la place de l’ostéopathie dans la prise en charge de cystite à répétition.
Ainsi, le témoignage décrit dans votre article m’intéresse.
Est-il possible de l’utiliser ou d’échanger avec vous ?
Cordialement
Bonjour,
Merci pour votre commentaire.
Nous vous invitons à nous contacter par mail à contact@cabinetb.com afin de pouvoir échanger avec vous.
Cordialement,
L’équipe du Cabinet B.