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Le syndrome de KISS

Cabinet B

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syndrome kiss fake
Approuvé par un·e ostéopathe DO

Le syndrome de KISS est un sujet qui fait parler de lui depuis quelques années.
D’un côté, des parents témoignent d’une réelle amélioration de nombreux symptômes chez leur bébé suite à la prise en charge d’un syndrome de KISS. De l’autre, les professionnel·les de santé et thérapeutes indiquent que ce syndrome n’existe tout simplement pas.
Pourquoi une telle controverse autour du syndrome de KISS ? Pourquoi tant de débats et de remise en question sur le sujet ?
Ce syndrome existe-t-il ? Pourquoi et comment peut-on voir des améliorations ?
Nous faisons le point ici sur le syndrome de KISS, avec des mises à jour régulières.

Qu’est-ce-que le syndrome de KISS ?

Ce syndrome a été déposé par le Dr BIEDERMANN, chirurgien et chiropracteur allemand.
KISS signifie Kopfgelenk-Induzierte-Symmetrie-Störung, que l’on peut traduire par “troubles de symétrie induits par des vertèbres cervicales”1
Il est lié à un blocage de la jonction cranio-cervicale qui entraîne des tensions permanentes. Qui peuvent perturber la symétrie du corps de l’enfant. Ce qui amène à des troubles divers et variés.

Quels sont les symptômes du syndrome de KISS ?

Ce syndrome regroupe un certain nombre de symptômes. Comme vous allez le constater la liste est longue, et les symptômes sont relativement fréquents chez les nourrissons et les bébés.

  • Tête en extension, rotation et inclinaison controlatérale
  • Inclinaison en C ou en virgule
  • Hyperextension du rachis
  • Asymétrie du bassin avec blocage sacro-iliaque
  • Pleurs incessants
  • Sommeil agité et difficile
  • Difficulté à se détendre
  • Difficulté à la prise au sein ou au biberon
  • Allergies
  • Régurgitations
  • Coliques, reflux
  • Constipation
  • Plagiocéphalie
  • Brachycéphalie
  • Refus d’être allongé sur le ventre
  • Bave et vomissements fréquents
  • Agitation

2 types de syndrome de KISS

Les praticien·nes qui agissent sur le syndrome de KISS différencient deux types de syndromes :
Syndrome de KISS I
Syndrome de KISS II
Ces 2 types de syndromes n’ont pas de différences particulièrement explicitées, ni très claires.
De plus, un bébé pourrait avoir un syndrome de KISS I, ou un syndrome de KISS II, ou bien les 2 associés.

Un syndrome fourre-tout

Comme vous pouvez le voir, il existe un nombre important de symptômes qui constituent ce syndrome.
Il semble regrouper et enfermer des maux courants du nourrisson, ce qui donne un syndrome “fourre tout”. Il est donc très facile d’identifier au moins un symptôme chez son bébé.
Souvent, le manque d’accompagnement à la parentalité, le fait de se retrouver seuls face à un bébé en souffrance nous pousse à chercher nous même des informations en ligne. Et la démocratisation de l’accès à l’information est une excellente chose. Néanmoins, dans le cas du syndrome de KISS le large panel de symptômes présentés nous interroge. 100% des parents peuvent reconnaître a minima un de ces symptômes, s’agit-il pour autant véritablement d’un syndrome de KISS ?

Que dit la science à ce sujet ?

Beaucoup d’avancées en médecine se font grâce aux patient·es, et sont portées par les patient·es.
Par exemple, le cas de l’endométriose. Le travail des associations, la mobilisation de nombreuses femmes a permis ces dernières années de donner de la visibilité à cette pathologie dont personne ne parlait jusque-là. Et cela concerne 1 femme sur 10.
En réalité, qu’il n’existe pas d’étude, ou de consensus médical sur un sujet donné ne permet pas de dire à lui seul que c’est parce que c’est un non sujet.
Néanmoins, dans le cas du syndrome de KISS, il s’agit d’un élément supplémentaire qui interroge sa pertinence, voire même son existence.

  • L’ordre des masseur·euses kinésithérapeutes le remet en question
  • La société Européenne d’Ostéopathie pédiatrique (SEROPP) se positionne contre également
  • L’Association Française de pédiatrie ambulatoire (AFPA) également

Etude sur le syndrome de KISS

A ce jour, nous n’avons trouvé aucune étude qui démontre l’efficacité de cette prise en charge pour ce syndrome.
Si vous avez de votre côté des données contradictoires, merci de nous les partager en
commentaire de manière à ce que nous puissions mettre à jour ce contenu.
En revanche, entre les enfants traités manuellement ou non, une étude montre qu’il n’y a aucune différence significative. –
Pire encore, 22% des enfants qui ont été traités ont présenté une apnée du sommeil après les manipulations cervicales2.

Diagnostic différentiel

Le diagnostic différentiel est un diagnostic d’élimination. Il s’agit ici d’exclure d’autres syndromes, pathologies qui nous permettent ensuite de confirmer un diagnostic. Dans le cas présent celui du syndrome de KISS.
Néanmoins, les diagnostics différentiels en cas de syndrome de KISS ne sont pas propres à ce syndrome. Tout thérapeute manuel correctement formé effectue quoi qu’il arrive des diagnostics différentiels.

Les différents diagnostics différentiels

Voici les diagnostics différentiels dont il est question :

  • Syndrome de Klippel-Feil : c’est la fusion congénitale, c’est-à-dire de naissance, des vertèbres cervicales. Elle est visible par radiographie.
  • Le torticolis congénital : la 3e déformation néonatale en termes de fréquence après la dysplasie de hanche et le pied bot. C’est une malformation musculaire, généralement un muscle du cou qui provoque un attitude fixé du bébé dès la naissance en inclinaison et rotation/translation controlatérale.
  • Bassin congénital asymétrique : différence des muscles des deux jambes entraînant une perte de mobilité au niveau du bassin
  • Luxation congénitale de hanche
  • Le syndrome de Sandifer : contractions musculaires involontaires responsable de positions de tête figée associé à des reflux
  • Exclure ces pathologies et syndromes ne permet pas de confirmer un syndrome de KISS.

Syndrome de KISS et radiographie

Vous trouverez souvent comme information, que pour valider le diagnostic de ce syndrome il faudrait réaliser une radiographie. Radiographie qui mettrait en évidence le fameux blocage de la jonction cranio-cervical, soit l’articulation C0C1, sur lequel repose ce syndrome.
Seulement cette imagerie ne permet pas de voir et diagnostiquer un blocage cranio-cervical. Il faudrait réaliser une IRM de cette zone, ce qu’aucun·e radiologue n’accepterait. La radiographie permet juste de vérifier qu’il n’y a pas d’anomalie congénitale osseuse au niveau des cervicales.
Ici, le but semble donc de rassurer le·la praticien·ne et les parents sur la manipulation cervicale, qui pourrait s’avérer dangereuse. Mais en aucun cas, une telle radiographie ne permettrait de voir le blocage entre le crâne et la première cervicale.

Syndrome de KISS traitement

La prise en charge se déroule ainsi :
Questionnaire à remplir pour les parents et prise de rendez-vous
Analyse et étude des réponses des parents
Radiographie du rachis cervical et du bassin. Et ce, afin de confirmer le diagnostic et écarter une pathologie médicale contre indiquant aux manipulations cervicales
3 premiers rendez-vous : traitement manuel

Nous nous posons la question ici du traitement systématique en 3 séances.
En tant qu’ostéopathes, nous savons qu’il est difficile d’établir et de pronostiquer un nombre de séances précis, avant même d’avoir vu bébé en consultation.
Il se peut qu’il y en ait besoin de moins, ou de plus. Cela dépend de plusieurs facteurs que nous avons besoin d’évaluer pendant et après la séance.
Proposer un plan thérapeutique sans prendre en compte l’unicité de chaque patient·e, de chaque parcours, nous interroge.

Traitement théorique proposé par les thérapeutes manuels

Le traitement devrait être réalisé par deux ostéopathes.
Si le diagnostic est établi pour ce syndrome, ces praticien·nes vont réaliser les techniques suivantes :

  • Libérer les tensions d’adaptation consécutives au blocage cranio-cervical (viscérale, dorsale, bassin etc.) par des techniques ostéopathiques fonctionnelles, soit des techniques myofasciales.
  • Libérer par une technique de mobilisation (de cracking) la jonction cranio-cervicale (C0-C1) si nécessaire. Un·e médecin doit dans ce cas délivrer un certificat de contre-indication pour cette manipulation avec des radiographies..

Notre point de vue

Par l’observation du traitement, nous remarquons que les premières techniques sont celles utilisées pour les nourrissons. En tant qu’ostéopathe, chiropracteur·trice ou étiopathe.

La deuxième partie fait mention d’une technique de cracking sur les cervicales et la jonction entre le crâne et la première cervicale. Cette technique ne serait a priori pas systématique. Qu’est-ce qui différencie alors ce traitement avec ce que nous faisons déjà ?
Deuxièmement, les praticien·nes qui utilisent cette technique de cracking signalent qu’elle n’est pas dangereuse. Nous sommes en désaccord avec cela, puisque les vertèbres ne sont pas encore totalement formées à ce moment-là.

Alors, pourquoi cela peut marcher ?

Il n’existe pas d’études qui montrent l’efficacité de cette prise en charge sur ce syndrome. Mais il existe beaucoup de témoignages de parents qui indiquent que le traitement a été efficace.
Et nous vous croyons.
Si à nos yeux, ce syndrome n’existe pas, les maux de vos enfants, si.
Avant tout, les techniques utilisées sont des techniques que nous utilisons tous en tant que thérapeutes manuel·les, exceptées les techniques de cracking chez les bébés. Ainsi, si vous consultez un·e thérapeute manuel·le bien formée à l’accompagnement pédiatrique, il est effectivement normal que vous constatiez une amélioration.

Qu’est ce qu’on en fait, et surtout qu’est ce que vous en faites ?

Il nous semble primordial que vous puissiez vous construire une équipe médicale, paramédicale qui vous écoute en 1er lieu.
A première vue, le sentiment de ne pas être écouté·e, entendu·e, respecté·e et accompagné·e conduit à de la frustration et de l’anxiété.
Sans compter que vous allez chercher vous-même à poser un diagnostic, à trouver des solutions adaptées sur des sujets où vous devriez être accompagné·es.

L’absence d’explications médicales

Dans la mesure où les causes ne sont pas toujours médicalement explicables, il se peut que rien ne soit découvert même une fois les tests passés. Pourtant, bébé pleure. a mal, et ne dort pas.
Et vous savez, vous, que quelque chose ne va pas. Vous êtes les expert·es de votre bébé et vous avez raison.
Vous devez garder confiance en vous et en votre jugement. Même si l’errance médicale peut éroder vos certitudes.

Vous êtes les expert·es

Nous ne partageons pas l’avis de pédiatres ou professionnel·les de santé qui vous rétorqueraient “qu’un bébé pleure et ne dort pas, c’est normal”.
Premièrement, parce que c’est justement ne pas vous écouter, ne pas respecter votre ressenti.
De toute évidence, si c’était normal, tous les bébés pleureraient. Or ce n’est pas le cas.
Donc, c’est à nouveau une manière de ne pas respecter votre bébé en tant qu’individu. En ne respectant pas sa douleur, ses angoisses, et sa seule manière de pouvoir l’exprimer.
Deuxièmement, il ne faut pas sous-estimer votre intuition de parent. En réalité, si vous sentez que quelque chose ne va pas, c’est probablement le cas.
En conséquence, nous vous conseillons de vous rapprocher de groupes de parents, afin de pouvoir parler, être écouté·e. Certains d’entre eux sont encadrés par des professionnel·les de santé, qui peuvent vous orienter. L’expérience et le retour d’expérience d’autres parents peuvent vous aider également.

Syndrome de KISS et ostéopathie

L’ostéopathe travaille en douceur, sur les zones qui ont besoin de regagner en mobilité. Dans le respect de la physiologie de bébé et de ses limites, grâce à des techniques sécuritaires.
Très souvent la prise en charge ostéo s’inscrit dans une approche thérapeutique plus globale, avec d’autres thérapeutes et professionnel·les de santé.
Par exemple, pour les plagiocéphalies, torticolis congénital, il est très fréquent et bien plus efficace de travailler en synergie avec un·e kinésithérapeute spécialisé·e.

Dans ce syndrome, il est question d’un blocage crânio-cervical.
Ainsi, cela est tout à fait possible, voire même assez fréquent sans qu’il y ait d’anomalie congénitale ou de problème médical.
En effet, les positions dans le ventre, et pendant l’accouchement, selon comment il se déroule, peuvent amener à diverses tensions.

Grossesse

Pendant la grossesse, il se peut que vous ayez des tensions. Ces tensions pouvent amener à des attitudes du bébé qui provoquent des blocages et des tensions.
Cela n’a rien à voir avec vous. Peut-être vous a-t-on déjà dit que vous aviez le bassin trop étroit, trop petit et que si bébé n’a pas de place, il n’y a rien à y faire.
Ce n’est pas vrai.

Chaque corps de femme peut s’adapter et les variétés anatomiques sont telles que tout est possible. Vos particularités anatomiques ne déterminent absolument pas fatalement les conditions de votre grossesse et de votre accouchement.
Votre corps sait faire.
Alors pourquoi peut-il y avoir des tensions ?
En somme, il y a beaucoup de facteurs qui peuvent amener à des tensions en réalité : opération chirurgicale abdominale (appendicectomie, césarienne etc.), ancienne chute sur les fesses, sur la tête, stress, etc.

Manque de place durant la grossesse ?

Ici, pour vous et bébé, c’est réellement la sensation que le ventre est très bas. Que vous sentez qu’il n y a aucune place pour vous et pour bébé au niveau du ventre qui peuvent amener à des positions particulières du bébé.
L’ostéopathe relâche alors les tensions :

    • au niveau du péritoine,
    • du diaphragme,
    • du bassin,
    • du thorax,
    • et des cervicales parfois.

L’action n’est pas forcément sur l’utérus ou bébé mais vraiment sur les structures autour afin d’offrir le plus d’espace possible. Pour vous et pour bébé.
En effet, bébé prend la place qu’iel peut et s’adapte. Iel se retrouve parfois dans la même position, pendant un temps qui peut être long. Son corps retient cette position qui devient alors physiologique.
Le travail de l’ostéopathe s’effectue par des techniques douces, non invasives. Afin que bébé prenne conscience que d’autres positions sont possibles et agréables.
Son travail permet de restaurer une mobilité optimale des cervicales, du bassin etc.

Accouchement

Ensuite, l’accouchement peut aussi présenter son lot de péripéties.
Telles que des contractions longues et peu efficaces, la présence d’instruments, qui peuvent amener à des blocages et des tensions chez les bébés. L’ostéopathe peut tout à fait les travailler en consultation.
Il n’y a pas de traitement miracle, et chaque personne, bébé est unique, avec son histoire.
Entourez-vous de praticien·nes honnêtes qui sauront également vous dire s’ils arrivent au maximum de leurs compétences par rapport au cas précis de votre bébé et vous ré orienter au besoin.

Notes et réferences

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  1. https://www.syndrome-kiss.fr/definition/
  2. https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/15819137/

Rédigé par

Cabinet B

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Équipe qui regroupe des professionnel·les de la santé, du bien-être et du mouvement. Animé·es par une volonté de partage, nos expert·es diffusent ici leurs retours d’expériences, savoirs et conseils. Pour favoriser l’accès à des connaissances de manière claire et transparente.

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Commentaires

  • Marine says:

    Bonsoir,
    Je me permets ce petit message sur votre sujet  » syndrome de kiss » pour vous dire que votre point de vue, bien que bien développé me semble incomplet.
    Tout d’abord dans les symptômes vous en oubliez un très fréquent : les reflux!
    Non, il ne suffit pas de vous un ostéo pour régler ces différents symptômes. Je suis plus cartésienne que jamais mais mon  » horrible » expérience me permet de le dire…2 ostéo ( 3 rdv avec une puis 5 avec l’autre), 2 kinés dont un qui m’a dit être stressée ( causes des maux de ma fille) et m’a finalement envoyé à Bron ( Hôpital mères/enfants) pour plagiocéphalie et donc orthèse ( oui, oui on conseille un casque de 300gr sur la tête d’un bébé qui a un torticolis! Une orientation chez un orthopédiste ( à peine à deux portes du Mr plagiocéphalie, mais qui ne prendront jamais le temps de se concerter) qui nous dira nous un casque c’est trop lourd pour votre petite avec cette tension / torticolis. Bref, en tant que parents que faire de tout cela? Un bébé qui refuse le sein, le biberon, refuse de s’alimenter, pleure, ne dort pas. Et oui, on peut encore entendre dire c’est normal un bébé qui pleure! UN RDV chez un spécialiste du syndrome ( qu’il existe ou pas je m’en contre fiche) MAIS Merci enfin quelqu’un qui a pu soulager mon bébé. Alors que ce soit une machine à fric …ok, pas bien grave….2h après sa première manipulation, ma fille rampait, elle n’avait jamais rampé. Et elle riait , ça non plus elle ne l’avait jamais fait. Les résultats sont là. Quelles explications pouvez-vous donner à cela?

    • Cabinet B says:

      Bonjour,
      Merci pour votre commentaire.
      Nous n’avons peut-être pas suffisamment mis en avant les reflux dans les symptômes mais ils sont bel et bien notés. Peut-être devrions nous appuyer davantage sur ce point là.
      Dans cet article nous soulignons que les techniques mises en avant sont des techniques usuelles pour des ostéopathes, chiropracteurs, étiopathes, etc. En somme pour les thérapeutes manuels, et non pas seulement les ostéopathes.
      Nous sommes désolés de lire l’errance thérapeutique que vous avez vécu pour votre fille. Nous l’entendons et nous la comprenons. Nous l’observons au quotidien en consultation auprès des parents que nous accompagnons. Les mécanismes sont souvent les mêmes que ceux que vous décrivez : errance, culpabilisation des parents (« vous êtes stressée »), des professionnels qui ne travaillent pas en synergie mais chacun de leur côté, etc.
      Peut-être avons nous été maladroit dans nos propos, mais votre commentaire illustre parfaitement ce que nous voulions montrer : si nous ne pensons pas que ce syndrome existe en tant que tel, nous ne remettons pas en cause le fait qu’il puisse y avoir des résultats probants. A partir du moment où vous consultez un thérapeute formé à la prise en charge pédiatrique, qui a l’habitude de consulter pour ce type de motif (syndrome de KISS, ou les symptômes qui le constituent).
      Nous rencontrons fréquemment des parents qui viennent pour un syndrome de KISS et qui suite au soin constate les mêmes améliorations que celles que vous décrivez. Nous travaillons sur l’ensemble des symptômes qui constitueraient ce syndrome. Néanmoins nous n’adhérons pas au fait que ce soit un syndrome en tant que tel. Ni à à la manière dont il serait détecté par des examens qui ne sont pas adaptés.
      En revanche, et c’est ce que nous voulions souligner au travers de notre contenu, nous comprenons tout à fait qu’il y ait de bons résultats. Et nous comprenons d’autant plus que ce paradoxe soit difficilement compréhensible en tant que parent. Néanmoins « l’étiquette » syndrome de KISS ne nous semble pas adaptée.
      Vous le dites vous même, en une séance vous avez noté des améliorations. Pas en 3.
      Très probablement parce que vous avez consulté un thérapeute manuel expert en pédiatrie, bien formé, et qui a l’habitude de suivre des bébés présentant de tels symptômes. Expérience, compétence, connaissance.
      Et nous sommes entièrement d’accord avec vous, il n’est pas normal qu’un bébé pleure. Nier la souffrance d’un enfant et celle de ces parents par ricochet, nous semble être un terrible manque de respect, qui va à l’encontre de nos valeurs et de notre philosophie.
      L’équipe du Cabinet B

  • Richard says:

    Bonjour,
    Très bel article, très intéressant. L’un des meilleurs sur ce sujet que j’ai lu. Merci
    Nous allons voir un ostéopathe car notre bébé a 90% des symptômes énoncés. Comme vous l’indiquez en fin d’article, nous pensons que c’est dû au cordon au tour du cou pendant la grossesse et accouchement et l’utilisation de la ventouse. Nous verrons bien ce que la séance donnera syndrome de kiss ou pas

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