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Soulager les douleurs de croissance grâce à l’ostéopathie

Cabinet B

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douleurs croissance ostéopathie
Approuvé par un·e ostéopathe DO

Pleurs, douleurs dans les jambes, difficultés à s’endormir, réveils nocturnes, etc. Il s’agit peut-être de douleurs de croissance. Notamment si elles se manifestent également lors de la marche et augmentent durant les activités physiques.
Ces douleurs de croissance surviennent généralement à deux périodes :
dans la petite enfance, entre 3 et 5 ans.
Puis plus tard, entre 8 et 12 ans.
Comment reconnaître les douleurs de croissance chez l’enfant ? Qu’est-ce qui cause ces maux ? Qui consulter et comment soulager votre enfant ? Quelle est la place de l’ostéopathie pour soulager naturellement les douleurs de croissance chez l’enfant ?
Toutes ces questions et bien d’autres sont abordées dans cet article.

Douleurs de croissance : les symptômes

Les douleurs de croissance, tout le monde en a entendu parler. Et certain·es d’entre vous s’en souviennent peut-être encore.
Si la prévalence est difficile à évaluer, on estime qu’un tiers des enfants âgé·es de 3 à 12 ans en sont victimes. Les chiffres actuels restent trop approximatifs : 3 à 37% des enfants seraient concerné·es par ces douleurs.
Il s’agit de douleurs récidivantes, lancinantes ou à type de crampes. Elles sont bien souvent localisées dans les membres inférieurs de l’enfant. Mais elles peuvent également se faire ressentir dans le dos, la main, ou encore le poignet.
Ce qui suit ne remplace pas l’avis de votre médecin ou pédiatre. Mais cela peut vous aider à identifier ces douleurs de croissance chez votre enfant.

La localisation de la douleur : dis-moi où tu as mal

Les douleurs de croissance génèrent des douleurs vives, comme des crampes. Votre enfant peut notamment se plaindre de :

  • Douleurs aux jambes, les plus fréquentes : haut des cuisses, mollets, genoux ou aux creux poplités, tibias, pieds, talons et chevilles.
    Douleurs de dos.
  • Douleurs dans les épaules, les bras, les mains et poignets.
    Ces douleurs sont bien souvent bilatérales. C’est-à-dire qu’elles touchent les deux côtés : jambe droite et gauche par exemple.

La périodicité des douleurs : dis-moi quand tu as mal

Les douleurs de croissance surviennent généralement le soir ou la nuit. Elles vont parfois jusqu’à réveiller votre enfant en pleurs.
Mais elles peuvent aussi se faire ressentir lors d’une activité physique. Ou dans son quotidien, lors de la marche ou en position assise.
Ces douleurs de croissance se manifestent aussi par périodes et sont intermittentes. Elles peuvent durer de quelques minutes à quelques heures.

Les symptômes associés aux douleurs de croissance : dis-moi si tu ressens autre chose

Votre enfant peut présenter, parallèlement, une grande fatigue, des maux de tête et une certaine irritabilité.
Dans les cas de survenues nocturnes ou encore au moment d’aller au lit, les douleurs perturbent d’ailleurs bien souvent son sommeil.
Mais pourquoi et comment grandir peut-il faire si mal ?

Douleurs de croissance : les causes

On les appelle douleurs de croissance, mais à tort. Et bien qu’elles se manifestent effectivement lors des pics de croissance, elles ne sont pas forcément liées.
Malheureusement, la cause reste encore inconnue. Et rien ne prouve à ce jour que la croissance de votre enfant cause ces douleurs. Grandir, en soi, ne devrait pas faire mal.
Il existe cependant plusieurs raisons avancées sur l’origine de ces douleurs.

L’os se développe plus vite que le muscle

Il peut exister une différence entre le développement de l’os et du muscle. Et cela provoque des tensions et donc des douleurs.
L’os grandit normalement très vite en quelques mois. Et ce, plus vite que le muscle.
Chez l’enfant qui pratique du sport de façon intense, l’inverse va se produire. Le muscle grandit plus rapidement que l’os. Des syndrômes, comme celui de la maladie de Sever au talon, ou encore d’Osgood Schlatter aux genoux peuvent alors apparaître.

Douleurs de croissance et fatigue musculaire

Ces douleurs de croissance peuvent se manifester après un effort physique. Le corps est jeune, en croissance. Cet effort peut alors le solliciter de manière plus intensive.

Défauts d’entrées posturales

Une perturbation d’un ou plusieurs capteurs posturaux, ou entrées posturales, peuvent avoir une incidence sur la posture globale de votre enfant. Ce qui risque de conduire à des tensions parasites à divers endroits du corps.
Certaines des entrées posturales principales sont les pieds, les yeux, et la mâchoire. Et leurs syndromes liés sont :

  • les pieds plats ou creux,
  • une déficience oculaire,
  • un appareil dentaire,
  • une scoliose,
  • un écart important entre la longueur de chaque jambe.

Hérédité

Il semble qu’un facteur de risque héréditaire puisse entrer en jeu. Des parents qui ont souffert de douleurs de croissance, ont a priori plus de risques de voir leur enfant souffrir des mêmes douleurs.

Facteur psychologique et ressenti de la douleur

Les douleurs de croissance peuvent également s’expliquer par des seuils de tolérance à la douleur plus bas chez certains enfants.
Néanmoins, attention, notre propos n’est pas du tout de minimiser ces douleurs. Elles sont réelles, existent, et doivent être adressées. Des enfants les tolèrent mieux que d’autres à intensité égale. Comme le seuil de tolérance à la douleur varie d’un·e adulte à l’autre.
Enfin, on peut se poser la question des facteurs psychologiques, et somato-émotionnels. Certain·es enfants qui souffrent de troubles de déficit de l’attention, d’hyperactivité, d’agitation, etc., semblent afficher plus de douleurs de croissance.
De même des enfants qui ont des difficultés d’ordre émotionnel, relationnel, qui peuvent sembler avoir des douleurs de croissance plus importantes.
Il s’agit peut-être d’une plus grande difficulté à supporter une douleur supplémentaire. A la difficulté psychique émotionnelle, s’ajoute une douleur physique. Le cumul des deux, amène alors à un trop plein.

Les autres hypothèses avancées

Ces douleurs de croissance peuvent aussi être un syndrôme précoce des jambes lourdes, ou un signe de fibromyalgie. Bien qu’il s’agisse de pathologies extrêmement rares chez les plus jeunes.

  • Les jambes lourdes est un phénomène qui amène une sensation de lourdeur dans les jambes. Mais aussi parfois des fourmillements, des engourdissements, ou des picotements dans les jambes. La circulation du sang est notamment en cause ici.
  • La fibromyalgie est un syndrôme douloureux chronique. Qui touche tout le corps, et sans que l’on en connaisse l’origine.

Comment être sûr·e qu’il s’agit de douleurs de croissance ?

L’écoute de votre enfant

Même sans signes de gravité et des résultats radiologiques normaux, la douleur n’en reste pas moins gênante. Voire même handicapante et stressante pour votre enfant.
Ses mots et ses maux sont à prendre au sérieux. Si iel arrive à mettre des mots sur ses douleurs et ressentis, il faut les partager au personnel soignant qui vous suit.
Si au contraire, votre enfant à des difficultés à le faire, ce n’est pas grave. L’équipe thérapeutique qui vous accompagne est normalement formée à la prise en charge pédiatrique. Et sait donc comment l’accompagner.
Votre médecin peut confirmer le diagnostic. Et écarter des pathologies plus graves.

Le diagnostic

Le diagnostic est d’abord clinique. Votre médecin cherche ici à en savoir plus sur les symptômes : leurs localisations, le moment de leur survenue, etc.
Le diagnostic est notamment confirmé après examen de votre enfant. Et si nécessaire, une radiographie ou des examens biologiques sont réalisés en complément. Comme une prise de sang. Ou une scintigraphie osseuse par exemple, qui permet d’examiner tout le métabolisme osseux.

L’importance du diagnostic différentiel

Les douleurs de jambes ou de membres chez l’enfant demandent toujours une attention particulière. Votre médecin s’assure d’écarter toutes pathologies grâce au diagnostic différentiel. Réalisé dans certaines situations, et notamment afin d’écarter :

  • Une ostéomyélite : qui est une infection osseuse.
  • Un sarcome d’Ewing : une tumeur au niveau des os et des tissus.
  • un ostéome ostéoïde : une tumeur osseuse bénigne.
  • etc.

Selon certains critères de diagnostic1, les douleurs de croissance sont exclues lorsqu’elles sont unilatérales.

Traitement

Le traitement alors recommandé est généralement à base de repos, jusqu’à ce que la douleur passe d’elle-même, naturellement.
Mais parfois, ces douleurs sont la résultante d’un trouble fonctionnel. Que ce soit après un certain stress, une période fatigante. Ou encore, après une mauvaise chute, ce qui arrive de façon fréquente à cet âge-là. Il est alors possible d’agir naturellement afin de réduire les douleurs. Notamment grâce à l’ostéopathie.

Douleurs de croissance et ostéopathie

L’ostéopathe spécialiste de la pédiatrie propose des soins adaptés pour soulager les douleurs de croissance. À l’écoute et au rythme de l’enfant. Et toujours dans le respect de son corps et de ses sensations. Sans que des techniques du type cracking soient nécessaires. Votre enfant est pleinement intégré·e au soin, et en est acteur·trice.
Aussi, tout au long de la consultation, votre ostéopathe explique ce qu’iel fait et pourquoi. Et si votre enfant semble mal à l’aise avec certaines techniques, elles sont adaptées ou remplacées par d’autres.
Deux soins rapprochés sont souvent nécessaires pour soulager les douleurs. Et pour que votre enfant retrouve sa mobilité normale. Un troisième soin, plus éloigné, sert lui à vérifier la réaction aux soins précédents. Et la bonne évolution de son organisme, à soigner au besoin.

La prise en charge locale de la douleur

L’ostéopathe démarre son accompagnement par un bilan du ou des zones douloureuses.
Et cela afin d’évaluer l’état des différentes structures de votre enfant. À savoir ses os, ses muscles, ses tendons, ses ligaments, etc. Sont-ils en bon état ? Ou souffrent-ils d’une inflammation importante ?.
Des techniques douces sur ces zones soulagent rapidement les douleurs de votre enfant.

L’accompagnement global de votre enfant

Lorsqu’il s’agit de douleurs fonctionnelles, c’est un endroit particulier du corps qui souffre. Mais le nœud du problème, lui, se situe bien souvent ailleurs.
Soigner le corps dans sa globalité est alors particulièrement important et essentiel pour tendre vers la guérison complète. D’ailleurs, tous les maux sont concernés par cette approche, à vocation préventive.
Ne vous étonnez pas si votre enfant souffre des genoux, et que la majorité du soin a lieu au niveau de sa tête ou de son bassin.

La guérison des tissus

Votre ostéopathe se concentre également sur les muscles, les tendons, les ligaments et aussi les os de votre enfant.
Lorsque votre enfant grandit, et notamment lorsque que le muscle grandit plus vite que l’os, on retrouve de nombreuses tensions ici et là. Ces tensions peuvent s’observer au niveau de ses os, de son système musculaire. Mais aussi sur les enthèses des muscles, c’est-à-dire le point d’insertion des fibres musculaires sur l’os.
Le soin est réalisé alors sur toutes ces structures, ainsi que sur l’os. Afin de réduire les contraintes qui peuvent s’exercer dessus. Car l’os est un élément vivant. Il bouge, grandit. Et il s’adapte aux contraintes, se solidifie peu à peu, au fur et à mesure de la croissance de votre enfant.
Vous comprenez alors tout l’intérêt de le·la faire accompagner durant sa période de croissance.

La correction d’éventuels déséquilibres

L’ostéopathe s’intéresse au squelette de votre enfant. La croissance peut créer des troubles de la statique. Qui sont eux-mêmes les signes d’une mauvaise adaptation.
Cela peut notamment se traduire par une scoliose ou encore une cyphose. Cette mauvaise adaptation est la cause de nombreux maux chez l’enfant. Et qui peuvent d’ailleurs le·la suivre à l’âge adulte.
Il convient ici pour votre ostéopathe de traiter les zones de son dos : ses lombaires, ses dorsales et ses cervicales. Mais aussi son crâne, pour aider son corps à mieux s’adapter à ces changements.

Le rôle majeur de la mâchoire

Votre ostéopathe peut être amené à examiner la mâchoire de votre enfant. Et d’autant plus s’iel porte un appareil dentaire. Comme abordé précédemment, la mâchoire a un rôle important dans la posture globale. Qui elle-même peut avoir une part de responsabilité dans ses douleurs.

Le suivi tout au long de la croissance

Les douleurs de croissance ont bien souvent une portée plus grande que ce que l’on imagine. Elles peuvent parfois troubler le sommeil de votre enfant, du fait des douleurs nocturnes. Mais aussi impacter le courant de sa vie et importuner son quotidien, ses mouvements et ses activités.
Aussi, l’arrêt d’activités que ces douleurs peuvent causer sont sources d’éloignement avec ses amis. La pratique d’un sport, d’une activité ludique ou culturelle. Ou de tout autre moment de développement et de partage sont importants à conserver.
Le suivi en ostéopathie agit sur l’instant et soulage les douleurs de croissance au besoin. Mais il permet aussi de prévenir naturellement ce trouble.
Ainsi, même dans le cas où les douleurs de croissance font de nouveau leur apparition, elles seront moins vives. Ce qui facilite le suivi afin de tendre vers un soulagement complet.

Notes et réferences

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  1. https://www.jpeds.com/article/S0022-3476(04)00362-2/fulltext

Rédigé par

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